Il n’y aura pas un troisième mandat pour l’actuel Président de la République Fédérale du Nigéria. Il l’a lui-même martelé au début de cette année dans son discours de présentation de vœux à ses compatriotes. Muhammadu Buhari, par ces propos, a mis un terme aux diverses rumeurs qui circulent sur une possible révision de la loi fondamentale du plus grand producteur de pétrole en Afrique de l’Ouest.
Il se retire en 2023
Il a profité de l’occasion pour réaffirmer son attachement aux valeurs démocratiques dans son pays et dans toute la sous-région. « Je me retirerai en 2023 et je ne serai pas disponible lors des prochaines élections » a-t-il martelé dans son discours de nouvel an rendu public ce 1er janvier 2020.
«Mais je suis déterminé à contribuer au renforcement du processus électoral au Nigéria et dans toute la région.» ajoute-t-il. Muhammadu Buhari avait renouvelé son mandat présidentiel à l’issu du dernier scrutin qui a eu lieu en mars dernier. Il dirigera le Nigéria conformément aux lois en vigueur dans le pays pour une période de quatre ans avant de passer la main.
La mode du troisième mandat
Le climat de suspicion est né de la tendance qui se dégage de plus en plus sur le continent où les dirigeants s’arrangent pour s’éterniser au pouvoir en modifiant la loi fondamentale de leur pays. Le cas qui défraie la chronique est celui du Guinéen Alpha Conde.
L’octogénaire a en effet annoncé une nouvelle constitution qui pourrait lui permettre de briguer un mandat présidentiel supplémentaire. Cette annonce avait suscité une vague de manifestation populaire dans le pays.
L’opposition a plusieurs fois organisé des marches contre cette initiative. L’autre dirigeant qui s’apprête pour un troisième mandat présidentiel est le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara. Du haut de 77 ans, il estime qu’il est à même de faire un autre mandat étant donné que d’autres candidats de la même génération que lui sont des postulants à ce scrutin.
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