Accusé de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat, avec un support audio comme pièce à conviction présentée au public par le procureur de la République près du tribunal d’Abidjan Plateau Richard Adou, l’ex-patron de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro a dû s’exiler en France à cause du mandat d’arrêt international qui a été lancé contre lui. Candidat annoncé à la présidentielle d’Octobre 2020, Guillaume Soro a encore confirmé sa candidature sur BBC ce jeudi 30 janvier 2020, après l’avoir fait mardi dernier à Paris.
« Je suis candidat à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, d’abord parce que j’aime mon beau pays. Après toutes ces années au gouvernement, à l’Assemblée nationale, je pense que je peux mieux servir mon pays » a affirmé l’ancien chef rebelle.
»Ce n’est pas une option pour moi de faire ni la guerre ni un coup d’état »
A l’en croire, ils veulent infuser un nouveau leadership à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique en général. C’est pour cette raison que rien ne peut le contraindre à renoncer à sa candidature qui est définitive selon ses dires. « J’ai passé 17 ans de ma vie contre l’exclusion en Côte d’Ivoire, j’ai passé 17 ans de ma vie avec mes amis à me battre pour que Monsieur Ouattara qui était en exil entre en Côte d’Ivoire » a affirmé Soro, qui ne pense pas se laisser faire.
L’ancien Premier ministre dit à ce propos, ne pas comprendre que ce soit Ouattara, lui l’exclu d’hier qui se met aujourd’hui à poursuivre un candidat annoncé aux élections présidentielles en Côte d’Ivoire. Pour lui cette époque de bannissement a pris fin depuis 2002, et lui Soro, ne se mettra jamais dans la posture d’exclure. « Ce n’est pas une option pour moi de faire ni la guerre ni un coup d’état » avait-il conclut.
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