Ignace Sossou : CFI se rétracte et demande sa libération dans les plus brefs délais

CFI Développement médias « se tient aux côtés d’Ignace Sossou », le journaliste béninois condamné à 18 mois de prison pour harcèlement par le biais de moyens de communication électronique. Dans un communiqué en date de ce mercredi 8 janvier 2020, l’agence française demande la « libération dans les plus brefs délais » du journaliste et « présente ses excuses quant au déroulement des événements dont il a été victime ».

CFI s’indigne par la même occasion de l’instrumentalisation dont elle a fait l’objet dans le cadre de cette décision. Selon l’Agence française, Ignace Sossou qui participait à un séminaire de formation pour lutter contre les fausses informations a relaté les dires du procureur de Cotonou dans les posts publiés sur les réseaux sociaux.

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Ces propos n’ont aucun caractère diffamatoire estime CFI. Signalons que le procureur a fait ces déclarations incriminées dans le cadre de ce séminaire organisé par CFI à Cotonou. Jugeant donc que les posts publiés par le journaliste Ignace Sossou n’ont aucun caractère diffamatoire, CFI par le biais de son directeur général opérationnel estime qu’on ne devrait en aucun cas jeter le journaliste en prison.

« La publication de ces extraits ne saurait en aucun cas justifier une peine d’emprisonnement » a déclaré Alan Dreanic qui présente au nom de l’agence ses excuses à Ignace Sossou, tout en lui exprimant le soutien « sans faille » de CFI.

« Un dysfonctionnement interne »

« Nous sommes mobilisés à ses côtés » a t-il ajouté. Ce communiqué de CFi  peut surprendre parce que l’Agence française avait adressé une correspondance aux  autorités béninoises le 19 décembre 2019. Dans cette lettre , elle traitait le journaliste de  » peu scrupuleux » qualifiant ses posts de « tronqués et sortis de leur contexte ».

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Dans le communiqué de ce mercredi 08 janvier, l’agence dit reconnaître un « dysfonctionnement interne sur ce dossier caractérisé par un courrier en total décalage avec ses principes déontologiques ». Elle se dit même choquée de l’utilisation qui en a été faite « à dessein ».

« Nous regrettons cette situation qui ne correspond pas à nos valeurs et nos actions en Afrique en faveur de la liberté de la presse » a laissé entendre Alan Dreanic.

CFI continuera à se mobiliser pour la liberté de la presse et se tient aux côtés d’Ignace Sossou, dira l’Agence française en guise de conclusion.

2 réponses

  1. Avatar de Joeleplombier
    Joeleplombier

    L’agence Française demande la libération dans les plus brefs délais dites-vous ???
    Dites à l’agence française que nous n’avons rien à foutre d’elle .
    Une agence du Benin peut-elle bafouée une décision de justice en France ???
    Réfléchissez avant de véhiculer ce genre d’information. Le Benin n’étant pas une sous-préfecture de la France encore moins d’une petite agence de fonctionnaires payés par mes impôts en France
    Arrêtez . Ce garçon a été condamné par un tribunal de la République et vous racontez des imbécilités
    Qu’il se comporte bien en prison et il sera libéré dans 12 mois pour bonne conduite
    Sinon ; fermez le banc
    Je m’étrangle quand vous revenez sur le cas de ce garçon spécialisé en fake news et qui se prend pour un journaliste
    Je passais
    Le Plombier

    1. Avatar de Le béninois libéré
      Le béninois libéré

      Un rat d’egout qui affirme payer ses impôts en France mais qui vient se mêle allègrement des affaires du Bénin ? Va te cacher dans les dortoirs et abris de la sous préfecture française qui t’accueillent généreusement et laissse les béninois authentiques se débrouiller.

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