Le ton continue de monter au sujet de l’intervention militaire turque en Libye. Malgré tous les appels lancés à Erdogan dans le but d’éviter une intervention étrangère dans le conflit libyen, Ankara n’entend visiblement pas rebrousser chemin. L’Egypte a une fois encore signifié son opposition à une telle initiative venant de son ennemi.
L’Egypte réaffirme son opposition à l’initiative d’Ankara
Le ministre égyptien des Affaires Etrangères a rencontré à cet effet, les chefs de mission diplomatique des Etats-Unis et de l’Union européenne. Cette rencontre a permis à l’Egypte de réaffirmer sa position sur ce dossier qui défraie la chronique. Pour le Caire, les conséquences de l’intervention turque à Tripoli seraient énormes sur la région.
Aussi, les autorités égyptiennes ont-elles lancé à nouveau un signal fort à Ankara par le canal d’une manœuvre complète de débarquement en mer Méditerranée. L’Egypte a étalé toute la force dont disposent ses forces navales. Le pays des Pharaons a en effet fait intervenir beaucoup d’armes.
La Turquie reste imperturbable
Entre autres, le Caire a déployé lors de cette manœuvre un Mistral LHD, la classe corvette Gowind. La puissance des hélicoptères antichars de type Ka-52 et AH-64 et d’autres armes a été également démontrée à cette occasion. La Turquie reste tout de même imperturbable sur la résolution qu’elle a prise relative à un soutien militaire au Gouvernement d’Union Nationale.
Selon les annonces qu’elle a faites, le déploiement des troupes aurait déjà débuté suite au feu vert qu’a donné le parlement turc au gouvernement dirigé par Erdogan. Le président turc a visiblement fait la même option qu’en Syrie où il a lancé son offensive contre les Kurdes syriens contre l’avis de toute la communauté internationale.
Dans le cas libyen, l’intervention turque pourrait ouvrir la voie à d’autres pays étrangers qui soutiennent le camp du maréchal Haftar. Certains pays comme l’Egypte, l’Italie, Israël, la Grèce et Chypre sont déjà en désaccord avec le Gouvernement d’Union Nationale à cause du protocole d’accord qu’il a signé avec Turquie sur les frontières maritimes.
L’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis qui sont des soutiens du maréchal Haftar pourraient également voler à son secours.
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