Irak : l’armée américaine annonce son départ par erreur

Les irakiens outrés de voir que l’action qui avait endeuillé leur voisin jeudi , avait été lancé depuis la base américaine sur leur sol, avait par leur Parlement voté et réclamé le départ immédiat des troupes américaines présente sur leur sol. Le Lundi, contre toute attente, le commandement militaire américain à Bagdad, remettait à son homologue irakien, une lettre laissant entendre que les USA obtempéraient aux injonctions du Parlement. Mais presque aussitôt, le Pentagone de corriger le tir en évoquant « une erreur de bonne foi ».

l’Irak, une base stratégique

Pour le parlement irakien qui votait dimanche une motion visant à expulser les troupes américaines du pays; « L’Irak était désormais une nation souveraine, et non un territoire occupé par les États-Unis ». De ce fait avaient-ils poursuivis, si elle avait consenti à la présence continue de troupes américaines sur son sol, c’était à condition qu’elles soient là pour former les forces de sécurité irakiennes et contrer les djihadistes; et non pas pour massacrer les responsables iraniens « depuis son  aéroport ». 

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Et lundi après-midi, le ministère irakien de la Défense recevait une lettre de William H. Seely III, général de brigade du Corps des Marines des États-Unis et général-commandant de la Force opérationnelle en Irak, annonçant le retrait de l’Amérique du pays. Un courrier authentifié qui avait été tout de suite publié.

Mais peu de temps après que la lettre ait commencé à faire les gros titres, lors d’une conférence de presse lundi après-midi, le chef d’état-major interarmées des USA, le général Mark Milley, avait tenu à préciser que la lettre serait en fait « une erreur », qu’elle n’était pas « signée », et n’aurait pas dû de ce fait « être publiée ». En fait et selon le Secrétaire à la Défense, Mark Esper « Cette lettre ne correspond pas à notre état d’esprit aujourd’hui ».

La Base irakienne représentant pour les USA, une base éminemment stratégique en cas de conflit ouvert avec l’Iran. Et le président Donald Trump dimanche, visiblement mécontent des propos des parlementaires irakiens,  aurait promis de répondre à la demande de retrait des troupes en « imposant » des sanctions à l’Irak « comme jamais auparavant ».

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