L’actualité relative aux problèmes judiciaires que rencontrent les proches de l’ancien président angolais continue de faire la Une des médias. Alors que les avoirs de la fille aînée de José Eduardo dos Santos sont gelés en Angola et que son fils sera bientôt devant les tribunaux, la presse rapporte que la famille a choisi le canal des réseaux sociaux pour répondre.
Les membres du clan dos Santos ont multiplié des publications sur les médias sociaux pour fustiger le traitement que leurs inflige le nouveau régime en place.
Attaque ouverte contre le président Joao Lourenço
Si l’ancien président, sur les réseaux sociaux, a fait l’option de l’ironie dans ses publications à chaque fois, une des sœurs d’Isabelle Dos Santos ne porte pas gants pour lancer des attaques ouvertes contre l’actuel homme fort du pays.
Weltchita »Tchizé » dos Santos, la demi-sœur de l’ancienne patronne de l’entreprise Sonangol n’a pas échappé au gouvernement de Joao Lourenço.
Elle a dû fuir le pays après la suspension de son siège de député au parlement l’année dernière. Il lui était notamment reproché d’être absente aux sessions parlementaires et de s’être enrichie de façon illicite.
Le dimanche dernier, Weltchita »Tchizé » dos Santosavait pris pour cible l’actuel président angolais dans une de ses publications sur Instagram.
« Je ne suis pas millionnaire »
Dans son post, elle a voulu attirer l’attention sur le contraste qu’il y a entre les déclarations du président et ses faits. La désormais ancienne députée de l’Angola a dans un premier temps rappelé les mots qu’avait prononcé le président lors d’une interview qu’il a accordée à un média portugais.
Elle a accompagné le texte d’une image. « Je ne suis pas millionnaire » pouvait-on lire suivie d’une photo du président où il porte une montre de grande marque dont le coût peut être évalué à 233 810 euros. Dans la même journée du dimanche, elle également lancé d’autres piques au président toujours sur Instagram.
La gestion du président critiquée
« Un dirigeant ne peut pas aller emprunter de l’argent pour un pays en crise, où le salaire minimum de 200 euros est aujourd’hui inférieur à 60 euros en raison de la décision de son propre exécutif de dévaluer la monnaie sans augmenter les salaires et prendre une meilleure montre » avait décrié Weltchita »Tchizé » dos Santos.
José Eduardo dos Santos pour sa part aussi participé à la campagne sur les réseaux sociaux par des publications assez spéciales tout en soutenant sa fille qui fait objet d’une nouvelle poursuite judiciaire par la Justice portugaise.
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