Israël – Palestine : Netanyahou vante les mérites du plan de paix de Trump


Un plan de paix, très attendu. En effet, du côté Israélien, on estime par la voix de Benyamin Netanyahou, que le plan de paix américains supposé résoudre le conflit israélo-palestinien allait tout simplement être historique. Problème, malgré les mérites vantés du projet, certaines voix restent sceptiques.

C’est mardi prochain que le plan de paix américain pour la résolution du conflit israélo-palestinien sera présenté à Benyamin Netanyahou, en visite à la Maison-Blanche. Une avancée notable alors que le projet a été retardé à diverses reprises. Une annonce dont se félicite le Premier ministre israélien, pour qui l’espoir est de mise, soulignant par ailleurs le caractère historique d’une telle rencontre et d’un tel accord.

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Israël et Washington semblent s’entendre

Si les détails concrets de l’accord de paix restent secrets, Trump lui, a déjà vendu la mèche à diverses reprises, confirmant les informations selon lesquelles un plan d’investissement de 50 milliards en Palestine était à l’étude. Reste maintenant à en apprendre plus sur le caractère politique du projet, que les Palestiniens ont d’ores et déjà annoncé vouloir rejeter, estimant que l’administration Trump était trop proche du clan israélien pour que l’accord soit totalement impartial.

Un accord de paix pour l’histoire ?

Du côté de Benny Gantz, premier opposant à la politique actuellement menée par le gouvernement américain, le constat est sensiblement similaire. À ses yeux, ce plan de paix s’annonce comme étant le pilier des fondations d’un nouvel ordre dans la région. Ayant d’ores et déjà échangé avec certains acteurs, tel que David Friedman, ambassadeur américain à Jérusalem, celui qui souhaite briguer le poste de Premier ministre israélien semble donc être partisan du projet américain.

Du côté palestinien en revanche, le discours est bien différent. En effet, Mahmoud Abbas, président palestinien, a confirmé que l’accord présenté comme étant « l’accord du siècle », était d’ores et déjà caduc, fermement rejeté. Selon son porte-parole, Nabil Abou Roudeina, le seul moyen de permettre une avancée réelle est la fin de l’occupation des terres palestiniennes par Israël, entamé en 1967. Le Hamas, qui dirige la bande de Gaza, a lui aussi confirmé son intention de ne pas accepter ce projet de paix américain.

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