Le député Benoit Dégla a été reçu ce dimanche 19 janvier sur les plateaux de Golfe Tv et de Golfe Fm. L’ancien ministre a évoqué plusieurs sujets, notamment, la réconciliation de la famille FCBE, les affrontements à Savè et la réforme de la Criet (Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme). Concernant la réconciliation de son ancienne famille politique, le député a indiqué que c’est “une bonne chose”.
« C’est la démocratie béninoise qui grandit » a-t-il déclaré. L’homme dit voir d’un bon œil la reconnaissance du récépissé par les deux camps du parti. « Au départ, la base de la non-participation de cette force politique aux élections, c’est qu’elle a contesté fortement le quitus fiscal et un certain nombre de documents (…) Aujourd’hui ce groupe politique a compris qu’il y a la loi et il faut s’accorder avec la loi. Et lorsque vous vous accordez avec la loi, vous avez les faveurs de la loi » a-t-il laissé entendre..
Quant aux violences récurrentes à Savè, le parlementaire a indiqué qu’il est important de mettre la main sur les auteurs et les instigateurs. « Ils ne peuvent pas demeurer éternellement inconnus (…) En remontant, on doit pouvoir mettre la main sur ceux-là » se persuade-t-il. L’autre sujet évoqué par l’ex ministre de l’intérieur de Boni Yayi, c’est la réforme de la Criet. Il approuve totalement l’acte posé par le gouvernement.
“Nous ne voulons pas être un Etat non respectueux des décisions des institutions de la République et des institutions africaines”
A l’en croire, l’exécutif tient compte des remarques qui ont été faites par la Cour constitutionnelle et la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples. « Et la Cour constitutionnelle et la Cour africaine des droits de l’homme ont trouvé qu’il fallait apporter le double degré de jugement.» fait-il savoir, ajoutant que le Bénin ne veut pas s’illustrer comme un pays qui foule au pied les décisions des institutions africaines.
« Nous ne voulons pas être un état non respectueux des décisions des institutions de la République et des institutions africaines » a-t-il déclaré. L’homme s’est par ailleurs félicité du regard jeté par la Cadhp sur la Criet. A l’en croire la juridiction africaine n’a pas déclaré la Criet « comme une institution hors norme ».