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L'administration Trump sanctionne une vingtaine de militaires saoudiens

© Carlos Barria, Reuters

L’annonce n’a finalement rien de surprenant. En effet, le 6 décembre dernier, un aviateur saoudien en formation sur le sol américain passait à l’acte et abattait trois personnes, en blessant huit autres sur la base de Pensacola. Djihadiste, le couple, un certain Mohammed al-Shamrani, a tout de suite été qualifié de terroriste par le gouvernement américain et notamment le ministre de la Justice, Bill Barr.

L’enquête elle, a permis au gouvernement américain d’en apprendre plus sur le personnage. Associé à la mouvance extrémiste, ce dernier aurait toutefois agi seul, n’étant aidé par aucune autre personne également en formation sur le sol américain. En revanche, l’enquête a aidé à retrouver pas moins de 21 militaires saoudiens acceptés dans le programme de coopération et d’entraînement militaire, qui créaient et postaient des contenus dits, offensants.

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21 militaires saoudiens renvoyés vers Riyad

Sur ces 21 personnes, 17 d’entre elles partageaient, sur les réseaux sociaux, du contenu très clairement antiaméricain. En revanche, il n’existait aucune preuve que ces personnes étaient en relation directe avec certaines mouvances. S’il n’y a pas eu de poursuites fédérales d’engagées, les 21 Saoudiens concernés ont tous été rapatriés par Riyad pour qui ces contenus sont indignes de futurs officiers. 

Une affaire qui risque donc de faire grand bruit en Arabie Saoudite et qui devrait pousser Riyad comme Washington à drastiquement modifier la façon dont seront, à l’avenir, sélectionnés les profils susceptibles de venir s’entraîner sur le sol américain, au contact d’officiers reconnus et d’une technologie de pointe. En outre, il apparaît clair que le gouvernement américain aimerait que les géants de la technologie se mettent à coopérer dans des cas similaires.

Washington souhaite une pleine coopération

Apple a ainsi été largement critiqué pour ne pas avoir accepté de déverrouiller le téléphone du terroriste abattu par les autorités américaines. Du côté de la firme de Cupertino, on se défend toutefois, affirmant que jamais le gouvernement n’aurait accès à une porte dérobée afin de mettre la main sur des informations de ses usagers et clients. Un dossier complexe donc, qui devrait, là encore, faire jaser.

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