L’ancien président de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle à la CPI (Cour pénale internationale), réside depuis sa libération à Bruxelles en Belgique avec sa seconde épouse Nady Bamba. Contraint par la cour de rester discret, les coordonnées de la résidence de l’ex-président ont été malheureusement révélées par ses partisans sur les réseaux sociaux. Une situation qui a obligé le couple à changer de domicile.
Cette divulgation des informations sur sa résidence aurait mis la CPI et la Belgique, chargées de sa sécurité, hors de leurs états. A cet effet, la CPI, à en croire des sources proches des avocats de l’ancien président, aurait incriminé Gbagbo lui-même, d’être à la base de la situation et l’ont menacé de le reconduire à la Haye pour garantir sa sécurité.
La recommendation des avocats
Une idée qui n’a pas été du goût de ses avocats dont le représentant Me Emmanuel Altit a demandé au fondateur du FPI (Front populaire ivoirien), de traduire en justice les auteurs de l’acte, dans le but d’en décliner toute responsabilité. Ce que l’ancien chef d’Etat n’a pas lésiné à faire. Pour sa sécurité également, le codétenu de Blé Goudé a pris le soin de déménager.
Par ailleurs, il faut noter que cette histoire de divulgation n’a aucun lien avec l’affaire Rachele Depri-Crasso la sœur de Hanny Tchelley qui aurait injurié Nady Bamba sur les réseaux sociaux. Rappelons également que les 6 et 7 février prochain à la Haye s’ouvrira une audience, où la cour va entendre les observations relatives à la requête liée à la levée des conditions de liberté de Gbagbo et autoriser de même la Côte d’Ivoire à présenter ses observations.
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