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Iran : Johnson vante les capacités de Trump pour un accord

L’étau se resserre autour de Téhéran. En effet, alors que Washington ne cesse de réclamer la renégociation d’un accord sur le nucléaire, Londres, Paris ou encore Moscou et Berlin n’ont jamais été sur la même longueur d’onde, estimant que le traité de 2015 était largement suffisant. Problème, Trump le trouve loin d’être assez contraignant.

Résultat, la pression s’est accentuée sur les épaules iraniennes, aidant d’ailleurs à ce que les tensions dans la région connaissent une soudaine envolée. Aujourd’hui, suite aux événements de la semaine dernière, concernant notamment la mort de Qassem Soleimani et la réponse iranienne, les signataires du pacte de Vienne se posent des questions. Trump aurait-il raison de réclamer un traité plus dur encore ? Si la réponse n’est pas encore tranchée, l’idée elle, commence à faire son chemin, notamment du côté de la Grande-Bretagne.

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Londres ouvre la porte à un nouvel accord

Ainsi, Berlin, Paris et surtout Londres ont récemment activé un levier de règlement des différends, mécanisme prévu dans le texte de 2015, obligeant l’Iran à respecter l’accord. Interrogé à ce sujet, Boris Johnson a estimé que le président Trump, par ailleurs un « excellent négociateur », avait les épaules assez larges afin de trouver un nouveau compromis et permettre une sortie rapide de crise. Une annonce qui vient directement contredire les efforts de sa diplomatie qui met tout en oeuvre afin que le texte premier soit respecté.

Boris Johnson, une stratégie difficile à lire

Une petite surprise donc d’autant qu’un texte commun signé des trois capitales rappelle que le traité de 2015 est une formidable avancée. En outre, Paris, Londres et Berlin ont affirmé être totalement opposées à la politique actuellement menée par Washington, à savoir celle de la pression maximale, afin d’étouffer les politiques, les citoyens et les contraindre à s’ouvrir à de nouvelles négociations. Un accord plus que jamais en péril, Téhéran n’en respectant absolument pas les règles et ignorant les appels du pied européens. C’est probablement à ce titre que Boris Johnson a souhaité prendre les devants, estimant que si nouveau traité il devait y avoir, alors ce dernier pourrait se reposer sur les prérogatives américaines.

2 réponses

  1. Avatar de Pluton92
    Pluton92

    On retrouve la technique habituelle : étouffer l’état que l’on veut détruire en le poussant à la guerre, le faisant ainsi passer pour l’agresseur. Sauf si cet état détient l’arme nucléaire ou reçoit le soutien d’une grande puissance disposant de cette arme.

    1. Avatar de zob
      zob

      le strop est un dieux…. vive dieux…

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