Le dossier Isabel Dos Santos continue de faire grand bruit au Portugal. En quelques jours, plusieurs cadres, opérant dans des structures appartenant à la femme la plus riche d’Afrique, ont dû déposer le tablier. Ces différentes personnes sont citées ou impliquées d’une manière ou d’une autre dans l’affaire qui défraie la chronique en Angola ainsi qu’au Portugal.
Le cas du banquier retrouvé mort
Le cas qui aura retenu l’attention de tous est celui du banquier qui se serait donné la mort à son domicile au cours de la semaine à Lisbonne. Nuno Ribeiro da Cunha était le gestionnaire des comptes de la fille de l’ancien président angolais. Il officiait à la banque Eurobic dont Isabel Dos Santos est l’actionnaire principale.
Il aurait également dirigé les comptes de la société Sonangol. Son décès intervenu alors qu’il allait être mis en examen pour les différents faits qui lui sont reprochés dans le cadre de sa collaboration avec la femme d’affaires. A part Nuno Ribeiro da Cunha, il y a également celui qui a travaillé à la banque Fomento d’Angola.
Plusieurs proches des Dos Santos
A cette liste, on peut ajouter plusieurs autres personnes comme l’avocat de l’épouse de M Dokolo. Il y aussi une femme très proche d’elle qui avait travaillé à l’entreprise de télécommunication NOS. Elle avait été aussi à la tête d’un cabinet de consulting.
Rappelons que tout ce remous a véritablement commencé suite aux révélations faites par les « Lunda Leaks ». Le Consortium International des journalistes d’Investigations a exploité la fuite de plusieurs milliers de documents pour réaliser l’enquête.
Il ressort de cette investigation que plusieurs sociétés de la famille Dos Santos fonctionnent avec les financements publics. En Angola, il est reproché à Isabel Dos Santos des faits de détournement de fonds publics.
Le montant évoqué peut être évalué à environ un milliard de dollars. Cette malversation aurait été réalisée alors qu’elle gérait les groupes Sonangol (pétrole) et Sodiam (diamants).
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