Radicalisation en France : la guerre est déclarée entre Zineb El Rhazoui et Hakim El Karoui

Entre la journaliste Zineb El Rhazoui et le président de l’Association musulmane pour un islam de France (AMIF), Hakim El Karoui, la guerre des mots est déclarée. En effet, la première a directement mis en cause le second à l’occasion d’une audition réalisée sur demande de la commission d’enquête du Sénat, portant sur la radicalisation islamiste.

Directement mis en cause, Hakim El Karoui a décidé de répondre à son accusatrice, affirmant qu’il souhaitait lui aussi être entendu par le Sénat. Selon ses dires, la journaliste serait une prêcheuse de haine, de celles et ceux qu’il ne faut absolument pas écouter. Une réponse cinglante adressée à El Rhazoui, qui a dénoncé Hakim El Karoui, l’accusant de favoriser l’intégration de l’Islam en France. Une attaque pas si surprenante, l’ancienne journaliste de Charlie Hebdo étant connue pour ses positions fortes contre l’islam.

Publicité

Hakim El Karoui répond à Zineb El Rhazoui

Développant son propos face aux sénateurs, la journaliste affirme que de nombreux représentants et adhérents à l’association présidée par El Karoui, entretiennent d’étroits liens avec les Frères musulmans. De fait, selon l’idéologie prônée par le mouvement, ces derniers souhaiteraient imposer une charia, étape par étape, en imposant peu à peu leur vision de l’islam. Une manière pour elle de mettre en garde, ajoutant que ces derniers étaient sur le point de réussir, estimant que les Frères musulmans étaient proches de prendre le pouvoir.

Une guerre des mots s’instaure

Accusé, acculé, Hakim El Karoui a ainsi répondu, estimant qu’il serait bienvenu d’imposer un peu de rationalité au débat, ajoutant que les messages haineux et complotistes rendaient la discussion impossible.

 S’il affirme respecter l’envie de son accusatrice de ne pas voir le culte musulman prospérer en France, ce dernier souhaite toutefois qu’aucun amalgame ne soit réalisé, se défendant ensuite d’avoir un quelconque lien avec les Frères musulmans qui sont loin de partager, à ses yeux, sa façon de voir les choses.

 Dernier point sur lequel il a insisté, l’absence de réaction des élus, qui ont laissé la journaliste délivrer son discours. C’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à demander une audition, dans l’idée de faire valoir son point de vue.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité