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Renault : Carlos Ghosn conteste les conditions de son départ

L’ancien chef d’entreprises libano-brésilo-français Carlos Ghosn, continue de défrayer la chronique. L’ex PDG de Renault-Nissan-Mitsubishi est soupçonné par la justice japonaise de malversations financières. Arrêté à Tokyo le 19 novembre 2018, il avait été mis en examen pour dissimulation de revenus et abus de confiance. Selon les enquêteurs, il est possible que le montant total n’ayant pas été déclaré par Carlos Ghosn ait pu toucher 8 milliards de yens soit 65 millions d’euros étalés sur huit ans. Aussi la justice nipponne pense-t-elle que l’ancien dirigeant d’entreprises a effectué un transfert de près de 1,8 milliards de yens (14,8 millions d’euros environs) relatif à des investissements privés à Nissan.

Il avait fui au Liban

Carlos Ghosn était placé en résidence surveillée au Japon, dans l’attente de son procès qui est normalement prévu pour le printemps 2020. Cependant, il s’est enfuit en décembre dernier pour se réfugier au Liban. La semaine dernière, il avait tenu une conférence de presse à Beyrouth, au cours de laquelle il avait clamé son innocence tout en indiquant avoir été victime d’un complot. Pendant que l’ex-chef d’entreprise subit des poursuites judiciaires au Japon, il fait également l’objet d’enquêtes en France pour plusieurs affaires différentes. C’est dans le contexte que Carlos Ghosn a estimé dans un entretien accordé à un média français que sa démission de Renault est « une farce ».

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Il réclame ses droits à la retraite

L’information a été donnée ce lundi 13 janvier 2020. Selon le journal, Carlos Ghosn a fait l’option d’enclencher des poursuites judiciaires à l’encontre de Renault devant le conseil de prud’hommes. L’ex PDG du constructeur automobile français rejette les conditions financières de son départ. Il a ainsi réclamé ses droits à la retraite, de même que tous les droits qui lui «sont acquis». Il a assuré avoir préalablement voulu que « cela se règle de façon amiable ». Pour lui, chacune des parties sait les conditions dans lesquelles il est parti de Renault. A l’en croire, il était en prison et estime qu’ « il existe un droit en France ».

L’époux de Carole Ghosn considère que rien ne peut justifier que Renault ne lui donne pas ses droits à la retraite (environs 770 000 euros par an), ainsi que ses actions de performances à partir de 2015.

Une réponse

  1. Avatar de Bac
    Bac

    Après avoir sauvé sa peau, il veut réclamer des sous malgré tout ce qu’il avait pu engranger dans le passé? Hum … un personnage fort atypique

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