Saisie d’armes en Guinée : des opposants pointés du doigt par des pro-Condé

A plus d’un mois de la tenue des élections législatives en Guinée, les tensions entre les partisans du président guinéen Alpha Condé, et les membres de l’opposition sont manifestes. En effet, dans une lettre dont le contenu a été relayé par un média guinéen, les membres de la Coalition démocratique pour la nouvelle constitution (CODENOC) ont accusé les militants du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), d’avoir fait entrer des armes en Guinée pour déstabiliser le pays. Pour le CODENOC, les opposants réunis au sein du FNDC ont posé des actes dénotant un extrémisme.

Des actions d’incivisme selon le CDENOC

A en croire le parti pro-Condé, le FNDC a omis son droit élémentaire de participer ou non aux élections, « tout en déclarant publiquement sa volonté d’empêcher la tenue des élections législatives prochaines appelant à des actions d’incivisme et même de « djihad » entendez « appel à la guerre sainte ». Le CODENOC affirme que cette situation se confirme par la saisie au niveau des frontières d’armes et de munitions frauduleusement introduites par des « groupes de personnes mal intentionnées et déterminées dans leur déclaration à instaurer » une atmosphère de « guérilla et de « djihad » dans le pays ».

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Des agissements condamnés par le CODENOC

Le CODENOC n’a pas manqué de fustiger lesdits agissements ainsi que les déclarations du FNDC, qui selon lui sont de nature à troubler la quiétude nationale. Le CODENOC a également indiqué que toute manœuvre visant à empêcher la tenue des élections sera assimilée à une « volonté avérée de déstabilisation des institutions de la République et d’instauration d’un climat d’instabilité dans le pays et dans la sous-région. »

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