USA : Kaepernick dénonce l’expansion de l’impérialisme américain

Paria en NFL après qu’il ait décidé de protester contre les violences policières à l’encontre des personnes issues de la communauté afro-américaine en posant le genou à terre lors de l’hymne américain, Colin Kaepernick, ancien quaterback des 49ers de San Francisco reste une figure respectée au sein de la communauté sportive et sur les réseaux sociaux. En effet, ce dernier continue de se battre pour les causes qui lui sont chères et s’impose comme l’une des figures de l’activisme mondial.

Kaepernick est effectivement connu pour avoir lancé un vaste mouvement de protestation alors qu’il jouait encore en NFL, la ligue nationale de football américain. Soucieux de pointer du doigt les violences dont est victime la communauté noire américaine, ce dernier s’est mis à s’agenouiller dès lors que l’hymne national était joué. Son geste, vécu par des millions de personnes comme un affront au pays l’a poussé à quitter le monde du football. Depuis, malgré une tentative de retour, il n’a jamais été en mesure de refouler les terrains.

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Kaepernick, un joueur engagé

Sur Twitter, ce dernier s’est d’ailleurs permis de critiquer les récentes décisions du gouvernement américain de bombarder certaines zones en Irak. Selon ce dernier, ces attaques sont des attaques terroristes perpétrées à l’encontre des « Noirs et des Arabes ». Une manière pour lui de tacler l’impérialisme américain alors que Washington est sous le feu des critiques pour avoir autorisé une offensive contre le général iranien Qassem Soleimani. 

L’ancien quaterback critique l’impérialisme américain

Cette attaque pourrait rebattre les cartes dans la région et ouvrir un nouveau chapitre dans la lutte que mènent Washington et Téhéran. Kaepernick lui, y voit ici l’envie américaine, d’étendre son influence afin de garder la mainmise sur le monde, dans une période où de plus en plus de blocs viennent contester l’hégémonie américaine. Aujourd’hui, les États-Unis en sont conscients et font tout afin d’imposer « sa police » et surtout « piller le monde non blanc ». 

C’est un fait, bon nombre d’armées européennes ne sont pas prêtes à se lancer dans un conflit à haute intensité. Aujourd’hui, le manque de moyen se fait cruellement ressentir. Entre armement lourd et munitions, certains pays sont même dans des situations pour le moins très complexes… De plus en plus… Lire la suite

Trump ne relâche pas la pression

Face aux attaques américaines, Téhéran a d’ailleurs menacé de représailles alors que Trump lui, a d’ores et déjà annoncé que ses forces avaient ciblé 52 sites iraniens à frapper dans le cas où la situation devenait incontrôlable. À ce stade, rien n’a été enclenché, même si un drapeau rouge, synonyme de guerre imminente, s’est dressé sur le toit de la mosquée sacrée de la ville de Qum, elle aussi considérée comme un symbole en Iran.

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