Violences à Savè : Deux morts et des blessés enregistrés ce jeudi

Après les actes de violence survenus ce jeudi matin à Savè, le procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey, Adjima Kalifa Djima est monté au créneau pour expliquer ce qui s’est passé et faire un bilan des dégâts.

Au terme de l’intervention des agents des forces de sécurité et de l’ordre ce jeudi à Savè, le procureur de la République près le tribunal d’Abomey informe qu’il y a eu deux morts et de blessés parmi les suspects. Des explications du procureur, cette intervention des forces de sécurité et de défense fait suite aux actes d’agression qui ont été perpétrés par «des hors-la-loi armés de fusils de fabrication artisanale», dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 janvier 2020 à Kaboua dans la commune de Savè». Rappelant les faits, le procureur Adjima Kalifa Djima indique que dans la journée du jeudi 9 janvier, les mêmes individus «ont barré la voie à hauteur d’Adjido dans l’arrondissement de Kaboua avant de se mouvoir vers Savè où ils ont barré la voie durant des heures». Au cours de ces incidents, les usagers de la route ont été pris à partie et contraint d’immobiliser leurs véhicules. Et «certains ont été molestés».

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Un véhicule de marque Toyota appartenant à un agent de douane Touré Chams-Dine, en partance pour Parakou a été saccagé. De même, le cortège des agents de sécurité du président de l’Assemblée nationale a été empêché de circuler. Les véhicules du cortège du président de la Cour suprême ont essuyé des coups de feu et des jets de pierres. Selon le procureur, il a fallu l’intervention de la police républicaine et l’armée pour rétablir l’ordre.

Alors, «des instructions ont été données à la police en vue d’interpeler et de mettre aux arrêts les auteurs de ces agissements». C’est au cours de ces interpellations ce jeudi à Savè aux environs de 10 heures que «des individus ont ouvert le feu sur les éléments de la police blessant grièvement six agents des forces de sécurités et de défense». Alors, «pour se dégager et reprendre le contrôle de la situation, les agents en mission ont fait usage de leur arme à feu». Les personnes interpellées puis gardées à vue vont être déférées devant la juridiction compétente. Et le procureur Adjima Kalifa Djima a saisi l’occasion «pour en appeler au sens civique et à la responsabilité de tout un chacun afin qu’il soit mis immédiatement aux actes d’occupation illégales des voies publiques, de vandalismes, d’agressions et de menace».

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