Virus en Chine : La Corée du Nord prend une décision radicale

Il y a quelques années, alors que sévissait l’épidémie de SRAS en Chine, Pyongyang avait annoncé la fermeture de ses frontières, afin d’éviter que la Corée du Nord ne soit frappée de plein fouet par cette épidémie. Aujourd’hui, face à l’urgence et aux risques sanitaires liés au nouveau coronavirus sévissant, là encore en Chine, Pyongyang a annoncé avoir pris une décision sensiblement similaire à celle prise en 2002-2003.

En effet, afin de se protéger, la Corée du Nord a confirmé vouloir fermer ses frontières aux quelques touristes visitant le pays. Une annonce qui intervient alors que plus de 400 personnes ont été frappées de plein fouet par la maladie. Le virus lui, semble d’ailleurs s’internationaliser et gagne du terrain. Outre la Chine, Taïwan, la Corée du Sud ou encore le Japon ont été touchés par le virus. Les États-Unis ont également annoncé une mauvaise nouvelle, Washington confirmant la détection d’un premier cas suspect, hier soir, plongeant un peu plus le monde dans la psychose.

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Pyongyang ferme ses frontières

Dans les faits, la large majorité des touristes visitant la Corée du Nord proviennent de Chine depuis notamment que les relations entre les deux nations se sont réchauffées. Résultat, face au risque de voir l’épidémie frapper la région, Pyongyang a confirmé la fermeture temporaire de ses frontières. Tous les détails de cette annonce doivent toutefois être confirmés auprès des tour-opérateurs, en charge de la bonne gestion des personnes visitant le pays. Pour le moment, les autorités n’auraient cependant pas opté pour une série de mesures strictes, se focalisant sur la fermeture des frontières et l’interdiction d’entrer au pays.

Un virus qui prend de plus en plus d’ampleur

Une opération d’envergure qui rappelle qu’afin de se protéger, la Corée du Nord n’hésite pas à serrer la vis. Ainsi, outre l’épidémie de SRAS, la Corée du Nord avait, en 2014, décidé de fermer ses frontières afin de contrer Ebola alors même que l’Asie n’a jamais été touchée. 21 jours de quarantaine étaient notamment requis pour les visiteurs, diplomates et hommes d’affaires compris. Autre situation similaire, en 2015, lorsque Pyongyang a confirmé la mise en place de mesures draconiennes afin de lutter contre le Mers, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient.

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