,

30 ans de la Conférence nationale : L’appel de Ajavon au peuple béninois

L'homme d'affaires béninois Sébastien Ajavon. Photo : Reuters

Le Bénin commémore ce mercredi 19 février 2020, les 30 ans de son historique conférence des forces vives de la nation de février 90. A cette occasion, le président d’honneur du parti Union sociale libérale (USL) Sébastien Ajavon, de son exil, s’est adressé aux Béninois.  

Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2016, Sébastien Germain Ajavon a laissé sur sa page Facebook un message aux Béninois. Le président d’honneur du parti Union sociale libérale (USL) Sébastien Ajavon fait remarquer qu’aujourd’hui 19 février 2020, trente ans après, «nous mesurons avec amertume combien ce magnifique héritage fait d’acquis démocratiques et sociaux, de progrès politiques et économiques, est menacé de toutes parts depuis quelques années». Il écrit que «les libertés individuelles sont en constant recul et l’exclusion politique est devenue un mode de gouvernance».

Publicité

Il relève que «l’Etat de bâti au prix du sang des patriotes et pour lequel la Conférence Nationale de 1990 a tant œuvré n’existe plus». Pour lui, l’histoire «nous interpelle sur nos responsabilités individuelles et collectives». Cette responsabilité, est celle de «restaurer l’état de droit dont nos aînés ont rêvé puis bâti, pèse désormais sur nos épaules». Alors, «Plus qu’un état de lois, nous avons un état de droit à rétablir. Plus qu’un peuple, une nation à bâtir».

Nostalgie

Sébastien Ajavon rappelle que «le Bénin, notre pays, a une place singulière en Afrique: souvent à l’initiative sur des chemins précurseurs, des expériences politiques notables respectueuses des droits de l’Homme». Il relève qu’il y a trente ans jour pour jour, «nous ouvrions une nouvelle ère en Afrique Sub-saharienne». Selon lui, «le génie béninois a été de percevoir nettement la nécessité de se débarrasser du joug de la dictature, de l’oppression et de l’injustice».

Il indique que «certains de nos compatriotes, hommes d’État de l’époque, ont su répondre à leur destin et sont définitivement rentrés dans l’Histoire du Benin et de l’Afrique en se soumettant à la volonté du peuple». Ces compatriotes, avec à leur tête, l’ancien président Mathieu Kérékou, Monseigneur Isidore de Souza «ont donné l’exemple d’une Nation unie autour des valeurs de démocratie, de liberté et de partage». Et aujourd’hui, le Bénin doit retrouver ces valeurs.

4 réponses

  1. Avatar de Dr Doss
    Dr Doss

    Vive la caravane du pag Talon hoyé hoyé hoyé hoyé !!!

    1. Avatar de BOULE ROUGE
      BOULE ROUGE

      Comment un Docteur peut-il être en train de dire « hoyé, hoyé … » comme un vieux niaisard???incroyable
      ékablaou

  2. Avatar de sultan aziz
    sultan aziz

    Lui qui est si doué…pour mettre en place des affaires…n’a pas eu le discernement..lorsqu’il donnait ses voix à…666..!!!

    Il est de ce fait comptable…de ce qui nous arrive

    soglo azanai,les communistes…n’ont qu’à se taire…et assumer leur responsabilité..

    Le yayiphobisme n’a pas prospéré

  3. Avatar de Joeleplombier
    Joeleplombier

    Que Ajavon quitte dans ça
    Nous avançons nous autres
    Que sait-il réellement de cet événement ???
    Rien
    Nous autres à l’époque étions à la la faculté de droit de l’UNB ( Fasjep)
    C’est facile de se faire réécrire l’histoire par des courtisans
    Je reviens
    Le Plombier

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité