C’est un secret de polichinelle. L’opposition n’est pas représentée au Conseil d’orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi). Ce qui éveille chez elle inquiétudes et critiques contre cet organe chargé d’actualiser la Lépi. Paul Hounkpè, le secrétaire exécutif national du parti FCBE a laissé entendre sur les ondes de la radio nationale que le processus d’actualisation de cette Lepi est « bancal ».
« C’est un processus bancal à l’entame. Et nous avons dit, il faut trouver une formule qui permette d’associer ne serait-ce qu’au niveau décentralisé des personnes du camp de l’opposition. Mais nous n’avons pas été impliqués et vous savez que la maîtrise de la Lépi est un enjeu » fait-il observer. Jacques Migan , un des membres fondateurs du Bloc Républicain bat en brèche les propos de l’opposant.
« C’est un faux procès que l’on fait à la mouvance »
Pour lui, les données qui sont actuellement au niveau du Cos-lépi étaient déjà disponibles avant l’arrivée du régime de la rupture. Il trouve donc que « c’est un faux procès que l’on fait à la mouvance ». Joël Atayi Guèdègbé qui vient en arbitre, indique que l’opposition a « le droit de dire quelque chose. Et en fouillant peut être qu’elle aurait raison ». Cependant, « il serait trop facile de sa part, de lancer à tout-va des accusations ».
Il faut déjà se féliciter que cette opposition soit revenue dans le processus électoral, poursuit l’acteur de la société civile. Jérémie Adomahou quant à lui, invite l’opposition à se rapprocher du Cos-lépi si elle a des inquiétudes. « Nos bureaux sont ouverts » informe le président du Cos-lépi.
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