Selon une récente étude de l’Organisation Mondiale de la Santé, les cas de cancer vont se multiplier dans les années à venir à l’échelle mondiale, surtout dans les pays pauvres. En 2018, d’après les chiffres de l’OMS, 18.1 million de personnes ont été atteintes par une forme de cancer, d’ici deux décennies, ce chiffre pourrait atteindre 37 millions de nouveaux cas. Il ressort que sont les pays à faibles revenus qui vont enregistrer le plus grand nombre de cas de cancer. Plusieurs facteurs font que les pays du tiers monde seront plus exposés au cancer.
Les pays à revenu faible allouent très peu de moyens financiers au domaine sanitaire, ce qui fait qu’ils ont engendré un très grand retard dans le diagnostic et le traitement des cancers. Dans un communiqué, un responsable de l’OMS s’exprimera en ces termes.
« C’est un coup de semonce qui nous appelle tous à nous attaquer aux inégalités inacceptables qui existent entre pays riches et pays pauvres concernant les services de lutte contre le cancer. » Pour ce haut responsable de l’OMS, on peut lutter efficacement contre le cancer s’il est détecté tôt, cela permet alors d’enclencher le processus de traitement adéquat qui va aboutir à la guérison du patient.
Miser sur le diagnostic précoce
Il faut dire que l’organisation onusienne a mis en place de nombreux mécanismes dans l’optique de prévenir les nouveaux cas de cancer. Tedros Adhanom Ghebreyesus directeur général de l’OMS, a indiqué que des millions de vies pourraient être sauvées grâce à une mobilisation générale de différents acteurs dans le domaine de la santé. D’après l’OMS, il faut aider les pays pauvres à mobiliser des ressources financières qui seront injectées dans la recherche pour réduire le taux de mortalité lié au cancer. Actuellement, c’est dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, que l’on enregistre les plus faibles taux de survie.
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