Centrafrique : la Minusca au cœur d’une nouvelle polémique

Le lundi le 17 février dernier, dans un communiqué du ministère des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’étranger, le gouvernement centrafricain exigeait le départ de certains des  fonctionnaires de la MINUSCA. Selon le chef de la diplomatie centrafricaine qui avait signé le communiqué, ces fonctionnaires se  seraient rendus coupable de « comportements » qui pouvaient mettre à mal la bonne coopération entre la MINUSCA et le gouvernement de Bangui. Mais pour la Mission onusienne, les accusations du gouvernement centrafricain ne seraient pas fondées.

La MINUSCA sous ultimatum

La Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA), était créée en avril 2014  par résolution 2 149, du Conseil de sécurité des Nations Unies. Son mandat : assurer la protection des populations et fournir un appui « aux efforts de réconciliation, au processus de démobilisation des groupes armés, à la réforme des forces de sécurité, à la lutte contre l’impunité ». En décembre 2018, ce mandat était prolongé d’un an, et la MINUSCA comptait alors en territoire Centrafricain 13 595 personnels en uniforme, dont 11 160 militaires et 2 039 policiers.

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Une mission qui malgré quelques heurts aurait tant bien que mal réussi à mener à bien son mandat. Mais ce 17 Février en une position jamais adoptée par le gouvernement Centrafricain, l’administration demandait le départ de quatre fonctionnaires de la MINUSCA auquel cas, elle se verrait et dans un délai d’une semaine, dans l’obligation de leur faire subir les rigueurs de la Loi en vigueur en Centrafrique. Parmi ces fonctionnaires,  se trouveraient le chef de bureau de coordination à Bangui de la Minusca, et Directeur des affaires politiques de la Minusca.

La MINUSCA réfute les accusations

Selon le communiqué de Sylvie Temon Baïpo, ministre des Affaires Etrangères et des centrafricains de l’étranger ; les fonctionnaires se seraient rendus coupables de « comportements et agissements antinomiques » au code de bonne conduite préconisée par l’Organisation des Nations-Unies et contraires à la bonne collaboration entre la Minusca et le Gouvernement centrafricain ».  Le communiqué ajoutant en substance que les « faits dénoncés » avaient été « jugés suffisamment graves par les Autorités centrafricaines qui de ce fait, demandent le départ des personnes concernées du territoire centrafricain ».

Mais selon le  Porte-parole par intérim de la MINUSCA, Biliaminou Alao, la Mission ne se reconnaissait pas dans les « allégations portées à l’encontre » de ses fonctionnaires. Pour M. Alao, aucunes accusations formelles, mise à part la lettre de la ministre ; et aucunes documentations sur les « mauvais comportements » dont se seraient rendus coupables les accusés n’avaient été portées à l’attention de la MINUSCA, afin que « de notre côté, nous puissions également mener une enquête ». Aussi pour le moment la MINUSCA se réservait-elle le droit de ne pas commenter l’ultimatum de la ministre. Le délai accordé arrivait à son terme ce lundi 24 février.

Une réponse

  1. Avatar de sultan aziz
    sultan aziz

    Et dire…que le sultan aziz…avec le peuple brave…nagots…doivent marcher sur co t o nou…pour ***…666 et ses microbes

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