Coronavirus : le drame frappe la croisière au Japon

Le bateau de croisière Diamond Princess, avait mis les voiles le 20 janvier dernier, et était arrivé le 3 février à Yokohama au Japon, transportant environ 3 700 passagers et membres d’équipage. Un passager qui avait débarqué de la croisière à Hong Kong aurait contracté le virus, et l’aurait transporté à bord du paquebot, entraînant la mise en quarantaine du navire. Et au fur et à mesure que les passagers étaient diagnostiqués atteint du virus, ils étaient transportés vers des installations médicales au sol. Ce Jeudi, deux des passagers atteints décédaient de la maladie.

Plus de six cents personnes infectées

Selon la déclaration du ministère japonais de la Santé ce jeudi ; deux personnes seraient mortes en quarantaine. Les victimes étaient un homme de 87 ans et une femme de 84 ans, qui auraient tous deux des antécédents médicaux graves, l’homme avait été hospitalisé le 11 février et la femme le lendemain. Toujours selon les autorités japonaises, il y aurait maintenant plus de 620 passagers à bord du Diamond Princess qui auraient été testés positifs depuis que le navire s’est immobilisé à Yokohama le 5 février, ce qui faisait du navire la plus grosse poche d’infection en dehors du territoire chinois.

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Et la décision du Japon, de maintenir les passagers et membres d’équipage restants à bord du navire pendant les deux semaines réglementaires pour contenir le virus, avait été fortement contestée par des voix au sein même du Japon et par le CDC américain (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies).

Mais répondait l’Institut national des maladies infectieuses de Tokyo, une analyse des données aurait montré qu’une grande partie des infections étaient survenues avant le début de la quarantaine et que les transmissions secondaires, de celles qui se seraient produites au cours des 14 derniers jours , se seraient essentiellement limitées aux membres d’équipage, au personnel naviguant et aux agents de santé qui eux n’étaient pas soumis aux mêmes restrictions que les passagers. Mercredi déjà, près de 600 voyageurs sains auraient été autorisés à retourner à terre, et plusieurs centaines d’autres devraient être autorisés à débarquer jeudi.

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