En décembre, le gouvernement britannique a déclaré qu’il autoriserait Huawei, le plus grand fabricant mondial d’équipements de télécommunications, à fournir des équipements de télécommunications non essentiels, comme les antennes et les stations de base vues sur les toits, plutôt que l’infrastructure clé utilisée pour le traitement des informations sur les clients. Malgré le fait que les États-Unis aient exigé une interdiction totale du géant chinois de tous les alliés européens. Une décision de Johnson qui lui aurait valu la semaine dernière, une sérieuse mise au point avec Donald Trump.
Trump furieux contre Johnson
Au Royaume Uni, la décision prise par l’administration Johnson, l’aurait été suite à des mois de débat public sur la manière de concilier les préoccupations soulevées par le gouvernement américain concernant les risques potentiels pour la sécurité nationale et la pertinence pour le royaume d’une implémentation de la technologie Huawei. Mais avait tenu à rassurer le gouvernement britannique, Les opérateurs mobiles britanniques pourront utiliser les équipements Huawei dans leurs réseaux 5G, mais la société chinoise serait exclue des zones centrales « critiques pour la sécurité« .
Peu de temps après avoir annoncé sa décision, la Maison-Blanche aurait contacté la semaine dernière le ‘’ 10 Downing Street’’ à cet effet. Le communiqué de presse avait été délivré à l’issue de l’appel téléphonique entre les deux dirigeants et avait stipulé en l’occurrence : « Aujourd’hui, le président Donald J Trump s’est entretenu avec le Premier ministre britannique Boris Johnson. Les deux dirigeants ont discuté de questions régionales et bilatérales cruciales, y compris la sécurité des télécommunications ».
Un communiqué dont la platitude de ton, aurait, selon des indiscrétions au niveau des deux administrations ; fortement contrasté avec la teneur véritable de l’entretient. Le président américain aurait été furieux de la décision de son allié anglais et le lui aurait très vertement signifié. Selon les média britanniques, le président Trump aurait été dans un état proche de l’Apoplexie alors qu’il conversait avec son homologue britannique, Boris Johnson. Car pour Washington, la décision de Londres pouvait dangereusement affecter l’efficacité de l’Alliance ‘’Five Eyes’’ ; l’alliance des services de renseignement de l’Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis.



