Le 27 octobre dernier, l’État Islamique, l’organisation terroriste la plus puissante du monde a reçu un gros coup suite à la mort de son chef, Abou Bakr al-Baghdadi. C’est au cours d’un raid aérien en Syrie mené par les États-Unis, que le chef terroriste a perdu la vie, pour un certains nombre d’analystes, la mort d’al-Baghdadi sonnait comme un coup très dur porté à l’endroit de Daech. D’aucun même estimaient que les jours de l’EI étaient comptés vu que la tête pensante n’était plus là pour coordonner les activités de la nébuleuse terroriste.
Entre-temps aussi, l’État Islamique a connu de sérieux revers en Syrie et en Irak ce qui laissait penser que l’organisation djihadiste allait être définitivement neutralisée. Cependant, selon un rapport du bureau de l’inspecteur général du Pentagone, l’État islamique a conservé toute sa capacité de nuisance et peut resurgir à tout moment pour semer l’erreur.
Ouvrir l’œil et le bon
Les informations du bureau de l’inspecteur général du Pentagone sont formelles, la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi n’a pas impacté sur la structure dirigeante de Daech qui a gardé sa cohésion. Le rapport stipule que l’EI est toujours fortement implanté dans plusieurs zones rurales de la Syrie. Cet organisme affirme qu’il ne faut pas baisser la garde et qu’il faut continuer à mener une bataille rude pour endiguer les actions de Daech.
Pour parer à toute éventualité, le bureau de l’inspecteur général du Pentagone estime que les forces militaires américaines doivent maintenir leurs positions en Irak malgré les fortes tensions diplomatiques qui subsistent au Moyen Orient depuis la mort de l’influent général iranien, Qassem Soleimani.
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