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Iran : la rhétorique guerrière se poursuit contre Israël

Ce lundi, le général iranien de division Hossein Salami, commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), lors d’une interview exclusive sur la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen, mettait en garde Israël contre tout comportement malveillant. Le général au cours de son entrevue avait tenu à préciser que  toutes les zones occupées par le régime de Tel-Aviv, étaient à la portée des tirs du CGRI, et pas nécessairement depuis l’intérieur de l’Iran.

Salami donne des conseils à Israël

Selon le général iranien, le régime israélien, en voulant étendre, à tout prix, son hégémonie sur les territoires autour de l’état, et en exportant des guerres, souvent loin de leurs territoires; préparait lui-même « le terrain pour sa disparition ». Pour Salami, les Israéliens en avaient assez des barrières ou des murs électroniques et leurs soldats qui « sont fatigués de la guerre et ont peur de la mort », avaient atteint un point de rupture; et pourrait bien ne « plus pouvoir les sauver ».

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Car avait souligné le général, bien trop de pays musulmans jouxtaient les territoires occupés, aussi Tel-Aviv se devrait-il de faire attention à ses «méfaits». Puisque avait tenu à préciser le commandant du CGRI,  Israël serait selon leurs calculs, « beaucoup plus petit » et les israéliens « beaucoup moins nombreux et beaucoup moins puissants » que les américains. Et toutes les positions occupées par le régime israélien seraient à la portée des tirs du CGRI, comme l’avait été la base américaine de Ain al-Assad en Irak. Cependant avait reconnu le général Salami, si de « fortes capacités auraient été réunies » pour le déclin du « régime sioniste », les conditions semblaient ne pas être encore  «  prêtes pour la chute finale ».

Israël et l’Iran auraient été antagonistes dès les années 80. Mais ces dernières années, l’Iran aurait accru son influence et acquis une présence dans la région telle, qu’elle pourrait selon des observateurs conduire, si l’on n’y prêtait garde, à un affrontement direct entre les deux états. Au Yémen, en soutien aux Houthis, En Irak en soutien aux  partis politiques et diverses milices depuis l’invasion américaine en 2003, En Syrie, avec Bashar Assad et Au Liban à la frontière Nord d’Israël, en appui stratégique au Hezbollah ; l’Iran était partout présent et bien souvent avec les ennemis de Tel-Aviv.

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