La conférence nationale des forces vives de la nation ne s’est occupée que des questions politiques. C’est l’avis du président de l’Ong Alcrer Martin Assogba. Pour ce membre de la société civile, les acteurs politiques de l’époque étaient préoccupés par le retour des exilés politiques et la fin du parti unique.
« On a dit que chaque citoyen maintenant est libre et que chacun peut créer son parti politique. Chacun peut créer ses affaires. On a ouvert la voie pour que chacun puisse prendre les initiatives qui puissent apporter du mieux au développement du pays . Mais on n’a pas mis l’accent sur les choses principales (éducation, agriculture, santé, développement) » a déclaré M Assogba qui était interrogé par le journal Fraternité.
C’est maintenant que le Bénin est en train de « récupérer 5 ans de vraie démocratie et de vrai développement dans les 30 ans »
Pour lui, l’option du multipartisme intégral a « foutu notre conférence en l’air ». Parce qu’à partir de ce moment tout le monde a trouvé qu’on peut devenir politicien. Ce qui a donné lieu à des partis qui ne sont là que pour parler « politique » et non « développement » regrette le président de l’Association de lutte contre le racisme , l’ethnocentrisme et le régionalisme.
Il trouve que c’est maintenant que le Bénin est en train de « récupérer 5 ans de vraie démocratie et de vrai développement dans les 30 ans ». Avant, le pays était dans « l’anarchie », assure t-il.
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