Une histoire qui ne devrait pas redorer l’image du parti présidentiel. En effet, la République en Marche est pointée du doigt depuis l’accession au pouvoir d’Emmanuel Macron. Dérives, polémiques et décisions contestées, le parti majoritaire en France semble avoir du mal à se faire réellement accepter.
Du côté de Marseille, alors que les campagnes pour les élections municipales battent leur plein, le candidat Yvon Berland a dérapé. Pointé du doigt par Paul Molga, journaliste au sein des Echos, qui n’a pas hésité à directement étriller sa campagne, ce médecin et professeur à l’université a complètement craqué, estimant avoir été attaqué à tort.
Un candidat LREM menace un journaliste
Résultat, c’est par téléphone que ce dernier a directement attaqué le journaliste. Via SMS, il a ainsi écrit un message dans lequel il affirme que l’article lui a donné tellement d’énergie et d’envie de se dépasser qu’il allait mettre à son interlocuteur, sa tête « dans le cul« . Le texto, dont une capture d’écran circule sur les réseaux sociaux a ensuite été montré à la direction des Echos.
À ce titre, les décideurs du média ont décidé d’alerter Stanislas Guérini, patron de LREM, qui a très vite décidé de présenter ses excuses ainsi que celles de son parti, au journaliste visé ainsi qu’à la rédaction des Echos. Face à la pression, Berland a lui aussi reculé, affirmant via un tweet, qu’il regrettait sincèrement cette réaction qu’il a jugé disproportionnée.
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