Au Bénin, la célébration des 30 ans de la Conférence nationale des forces vives de la nation, ne laisse pas de marbre Nicéphore Soglo. Dans une déclaration faite à son domicile hier mardi 25 février à Cotonou il a rendu gloire à cet historique événement avant de se lancer dans un réquisitoire contre le chef de l’Etat Patrice Talon et sa gouvernance.
Selon le premier président de l’ère du renouveau démocratique, « quatre années vont bientôt s’écouler dans un pays qui apprend à apprivoiser la violence, la douleur, la misère et la maladie ». Il en veut pour preuve, les tirs à balles réelles sur les populations pendant la période post-électorale, les tirs de gaz lacrymogène sur Boni yayi, sa femme Rosine Soglo et lui même au marché Dantokpa. A l’en croire, cet événement lui a permis de vite prendre « la mesure de la fragilité et de la fébrilité du personnage » .
L’évangile selon Vlavonou
Notons qu’après ces violences, il y a eu un dialogue politique auquel a pris part certains membres du parti d’opposition Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE). Les recommandations de ce dialogue ont abouti au vote d’une loi d’amnistie qui a permis de libérer des personnes arrêtées dans le cadre de ces violences. Aujourd’hui, le pays se prépare à aller aux élections communales et municipales.
Un scrutin très important pour le « chantre du mandat unique » selon Nicéphore Soglo. A l’en croire, ce dernier « prépare sa réélection car les élections locales sont devenues l’un des viviers des parrainages à l’élection présidentielle d’après l’évangile selon VLAVONOU ». Il ne « reste plus qu’à corrompre quelques laquais , membres de la Résistance, pour déclarer ces élections locales inclusives » suppute-t-il.
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