R. Gbadamassi: « La lutte contre la corruption ne doit pas être un vain mot mais une réalité »

Il y a 30 ans se tenait la conférence nationale des forces vives de la nation au Bénin. Le souvenir de cet événement ne laisse pas de marbre les politiciens béninois. Ils se remémorent les heures chaudes passées à l’hôtel PLM Alédjo et saluent le génie béninois qui a permis au pays de passer de l’ombre du régime dictatorial de Mathieu Kérékou à la lumière de la démocratie. Mais aujourd’hui, la démocratie seule semble ne plus suffir.

« Nous avons réussi déjà le combat de la démocratie, même si ce n’est pas à 100%. Ce qui reste maintenant, c’est le combat économique » indique le député Rachidi Gbadamassi interrogé par la radio Océan FM. Pour lui, la démocratie ne vaut pas son pesant d’or s’il n’y a pas une économie digne du nom.

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« Mettre hors d’état de nuire la pauvreté »

« Le combat qui reste, c’est de mettre hors d’état nuire la pauvreté et créer des emplois, respecter le bien public et la lutte contre la corruption ne doit pas être un vain mot mais une réalité » pense-t-il. Pour rappel, les assises de la conférence nationale ont démarré le 19 février 1990 pour prendre fin le 28 février de la même année. Le Général Mathieu Kérékou était au pouvoir à l’époque.

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