C’est une information ventilée depuis quelques jours. Le Bénin ne fait plus partie de la liste des 25 pays les plus pauvres du monde. Une bonne nouvelle pour l’Etat mais une moins bonne nouvelle pour la nation béninoise selon le journaliste économique Casimir Kpèdjo. Invité le mardi 04 février sur l’émission 100% Bénin de Sikka Tv, l’homme a semble t-il donné les raisons qui justifient cette performance.
A l’en croire, il y a le coton. « Depuis 2016, le coton a marché, donc le Bénin a eu un PIB des plus forts » a t-il déclaré. La seconde raison serait le « rebasage des données macroéconomiques » du pays. «On a rebasé les données macroéconomiques du Bénin. En français facile c’est de la triche » estime-t-il. Pour justifier ses dires, il a évoqué le Ghana qui aurait fait selon lui une esquisse de rebasage. Ce qui a propulsé sa croissance à 24%.
Donc en somme, le rebasage des données macroéconomiques « nous offre des embellies économiques et c’est accepté par la Banque Mondiale et le FMI » fait-il savoir. Par contre, en ce qui concerne le taux d’endettement public, le Bénin s’est enlisé depuis 2016.
Le Bénin a travaillé mieux que la Côte d’Ivoire et le Sénégal
« En 2016, le Bénin était à 1500 milliards de dette publique (valeur nominale), cela représentait 56% de taux de dette publique. En 2020, nous serons à 4 mille milliards. Le taux de notre dette est de 40%. Et c’est ces 40% que les autorités béninoises prennent pour dire qu’on a chuté. On n’a pas chuté. Notre dette a augmenté. (…) La valeur de notre dette tourne autour de 4 mille milliards en 2020 » explique Casimir Kpédjo.
En ce qui concerne l’Idh, l’Indice de développement humain, il fait observer que le Bénin demeure toujours un pays pauvre, mais reconnaît que le pays a » travaillé mieux que la Côte d’Ivoire et le Sénégal « . Pour que la gouvernance actuelle impacte la vie des populations, il faudra un investissement dans la promotion des Petites et Moyennes Entreprises et Petites et Moyennes Industries parce que à voir le budget général de l’Etat exercice 2020, les PME et les PMI sont reléguées au dernier plan.
On voit clairement que la priorité est accordée au Travaux publics, à la construction des infrastructures, fait remarquer Casimir Kpédjo.
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