Taxe de Trump sur le vin : l’état français appelé à la rescousse

Il y a quelques mois, l’état américain confirmait la mise en place d’une taxe douanière de 25% sur les vins français importés sur le sol américain. Depuis, les viticulteurs en pâtissent et certains peinent à s’y retrouver sur le plan financier. À ce titre, ces derniers réclament la mise en place d’un fond spécifique visant à aider celles et ceux dans le besoin.

L’administration Trump l’avait promis, aujourd’hui, la taxe douanière de 25% imposée aux vins français fait énormément de mal aux petits producteurs qui ont vu les ventes s’effondrer sur le marché américain. Une annonce surprise, qui s’apparentait à une réponse directe aux Européens, accusé par le président américain de préférer Airbus à Boeing. De fait, ce dernier a estimé qu’il était important de faire passer un message, toujours dans le cadre de sa doctrine politique, « America First » (l’Amérique d’abord).

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Les viticulteurs, vent debout

Face à cette situation dramatique, Louis-Fabrice Latour, président de la maison Louis Latour et vice-président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS), a affirmé à l’occasion du Wine Paris-Vinexpo, avoir demandé au gouvernement de mettre la main à la poche afin d’aider les viticulteurs les plus fragiles, eux qui estiment payer le prix d’une guerre entre avionneurs, qui n’est pas la leur. D’ailleurs, les viticulteurs devraient bientôt rencontrer Guillaume Faury, PDG d’Airbus afin de discuter de ce point-là.

300 millions pour sauver la filière

Dans l’idée, ces derniers espèrent que 300 millions d’euros seront rapidement débloqués afin que les viticulteurs touchés puissent s’y retrouver. Dans l’idée, Airbus pourrait mettre la main à la poche et participer à cet effort. Reste maintenant que tout le monde s’entende. Si rien n’est gagné, tous les partis semblent vouloir ouvertement dialoguer. Reste que le gouvernement est toujours pointé du doigt, lui qui, aux yeux des professionnels, ne semble pas être très concerné par l’avenir de la filière et surtout, par les difficultés rencontrées par les acteurs majeurs du secteur.

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