Teodorin Obiang condamné en France : la riposte inattendue de ses avocats

Teodorin Obiang (Photo de Jérôme Leroy)

Il y a quelques jours, le vice-président de la Guinée équatoriale, Teorodin Obiang, a été condamné par la justice française à trois ans de prison avec sursis ainsi qu’à 30 millions d’euros d’amende mais aussi la confiscation de certains de ses biens. En effet, celui-ci a été reconnu coupable de blanchiment d’abus de biens sociaux, mais aussi et surtout, de détournement de fonds publics et d’abus de confiance.

Toutefois, malgré cette condamnation, le principal intéressé a décidé de se battre afin de prouver son innocence. Ainsi, il a chargé ses avocats de se tourner vers la Cour internationale de justice. Selon les conseils d’Obiang, la justice française violerait la convention de Vienne sur les relations diplomatiques. À compté de la date de dépôt de la plainte, les avocats concernés auront une semaine afin de plaider du côté de La Haye, dans l’espoir de se faire entendre. 

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Obiang, condamné par la justice française

Pas une première toutefois. En effet, en 2016, les juges de la Cour de justice internationale ont donné raison à la Guinée équatoriale en invitant la justice française à suspendre la saisie de l’hôtel particulier d’Obiang, situé au 42 avenue Foch, en plein Paris. Grand de 4 000 mètres carré, cet espace dispose de divers biens d’une valeur assez importante, comme des toiles de grands maîtres, des voitures de luxe et du mobilier hors de prix. Aujourd’hui, la justice française a une nouvelle fois demandé la saisie de ce bien immobilier.

La Cour de justice internationale a été saisie

Résultat, les avocats d’Obiang vont devoir prouver que cet hôtel particulier a bel et bien servi à des activités diplomatiques. Des faits que confirment Malabo, qui ne cesse d’affirmer que l’hôtel avenue Foch a servi de représentation diplomatique de la Guinée équatoriale en France, des faits fermement contestés par Paris. Aujourd’hui, la Guinée équatoriale s’offre donc un peu de temps puisque les juges de la Cour de justice internationale ne rendront leur décision finale quant à la demande des conseils d’Obiang, que d’ici quelques mois.

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