Les élections communales et municipales s’approchent à grands pas. Le gouvernement a pris des mesures d’assouplissement pour permettre l’accès facile à certaines pièces comme le quitus fiscal pour les candidats. Ces dispositions ne réjouissent pas outre mesure Alain Adihou. Invité hier mardi 09 mars sur les plateaux de l’émission 100% Bénin de Sikka Tv, le conseiller spécial du président du parti Force Cauris pour le développement du Bénin (FCDB) estime « qu’on aurait dû y penser depuis le début ».
Pour lui, des lois ont été prises mais ne tenaient malheureusement pas compte de l’intérêt général. « Si ceux qui nous gouvernent pensent qu’ils sont là pour gouverner ad vitam aeternam et que c’est eux seuls qui seront là et qui vont tailler des lois à la mesure de leurs propres intérêts, où allons-nous ? » s’interroge l’ancien ministre.
« Les élections communales sont des élections de proximité »
Il a par ailleurs dénoncé la disposition du code électoral qui oblige les partis à avoir 10% des suffrages exprimés au plan national avant de prétendre à un siège de conseiller communal. « Les élections communales sont des élections de proximité. Pourquoi vouloir les rendre élections nationales » se demande Alain Adihou.
Son souhait c’est que les consultations du 17 mai 2020 soient un désaveu pour les deux partis politiques qui ont « usurpé les sièges » à l’Assemblée nationale. Il faut que ces élections soient « un genre de référendum contre les deux partis politiques qui sont à l’Assemblée nationale » martèle l’ancien ministre. Cela y va selon lui, de l’équilibre des forces en présence sur l’échiquier politique béninois.
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