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Coronavirus : l’Apivirine, un traitement béninois testé au Burkina

La pandémie du coronavirus se propageait en Afrique le 14 février 2020. Samedi dernier, les cas de coronavirus en Afrique auraient selon des sources officielles,  dépassés les 1 000 ; ce qui signifie qu’au moins 40 des 54 pays africains étaient désormais touchés. Et alors que le Congo a signalé sa première mort; le Burkina Faso en signalait deux nouveaux pour un total de sept décès. Ce jeudi, les ministres burkinabés à l’issue d’un conseil un peu particulier, décidait de mettre en essai clinique deux traitements contre le virus, dont un développé par un chercheur béninois.

Une opportunité pour l’Afrique

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Le Burkina Faso signalait son premier cas de COVID-19 le 9 mars. Au 26 mars 2020, le Burkina Faso était à plus de 150 cas confirmés, 7 décès et 10 récupérations. Une particularité cependant pour ce pays de 20 millions d’habitants d’Afrique de l’Ouest : quatre ministres du gouvernement auraient été infectés par le nouveau coronavirus. Les ministres des affaires étrangères, des mines, de l’éducation et de l’intérieur avaient été tous testés positifs pour COVID-19. Aussi ce serait par vidéo-conférence que ce jeudi que le conseil des ministres avait décidé des essais cliniques pour la formule chloroquine-Azitromycine et l’Apivirine, une phytomolécule développée par chercheur béninois Valentin Agon.

Un chercheur confiant

L’Apivirine, « un extrait de plantes » aurait été mis au point par le chercheur en collaboration avec des universités Béninoises, françaises et burkinabés. La molécule qui était désignée par son inventeur comme étant la « solution africaine a la pandémie du VIH-sida » aurait été l’objet de plusieurs brevets d’invention, dont un européen, un canadien et un autre sud-africain. Selon le Dr Agon, l’Apivirine sans prétendre guérir le SIDA, agirait, lorsqu’elle était administrée en monothérapie, de manière significative sur la charge virale dans l’organisme du patient et aiderait rapidement à restaurer son système immunitaire déficient. Et ce serait cette capacité particulière, très ressemblante à celle du Remdesivir déjà en essai clinique à l’OMS, que voudrait tester sur le covid-19, les prochains essais cliniques au Burkina Faso. Les essais devraient selon le chercheur, être menés concomitamment au Bénin et au Burkina Faso.

2 réponses

  1. Avatar de Dasding
    Dasding

    Que Dieu vous protège

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    Bel exemple à suivre

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