Coronavirus : Le Vatican et le Cameroun touchés, controverse en Corée du Sud

La Corée du Sud compterait le plus de cas de Covid-19 après la Chine et aurait courant la semaine écoulée, signalé 600 nouvelles infections. Environ 75% des cas se trouveraient dans la ville de Daegu, au sud-est. Le pays aurait également enregistré un total de 28 décès, amenant le compteur noir mondial à 3100 décès. Et alors que dans ce pays asiatique, les autorités exploraient des stratégies controversées et tendancieuses ; dans le petit état du Vatican en Italie, un premier cas positif était confirmé de même qu’au Cameroun , premier pays d’Afrique centrale à être touché.

Un vendredi d’alerte pour le Cameroun et le Vatican

Ce vendredi, Matteo Bruni porte-parole du Vatican, annonçait dans un communiqué officiel qu’un test positif avait été établi chez un des patients admis dans son service sanitaire, et qu’à cet effet « tous les services ambulatoires de la Direction de la santé et de l’hygiène de l’État de la Cité du Vatican ont été temporairement suspendus afin de désinfecter l’environnement ». Une annonce qui marquait le premier cas de coronavirus lié au Vatican, alors que l’Italie devenait l’épicentre européen de la maladie. D’ailleurs à cet effet le Premier ministre italien Giuseppe Conte avait annoncé une série de mesures préventives, y compris la fermeture des universités et des écoles jusqu’au 15 mars, ainsi que la tenue d’événements sportifs, comme les matchs de football de « Serie A », à huis clos.

Publicité

Le Cameroun également déclarait ce même vendredi, un cas confirmé en son territoire. Le premier en Afrique centrale. Selon le Ministère de la santé, le cas en question serait un ressortissant français arrivé le mois dernier dans la capitale, mais il aurait été rapidement détecté et pris en charge en raison de  « la surveillance active mise en place par le Cameroun ». Plus d’une demi-douzaine de pays africains avaient déjà notifiés la présence de cas sur leur sol.

Des applications contre le coronavirus

En Corée du Sud, alors que le pays enregistrait près d’une trentaine de décès, les autorités prenaient elles, des mesures plus draconiennes. Le président Moon Jae-in déclarait un budget spécial de « lutte contre le covid-19 » de 25 milliards de dollars et décrétait à tous les services sanitaires du pays et autres organisations gouvernementales de passer à un «système de salle d’urgence 24 heures 24». Mais en sus de ces directives, l’administration du président Moon Jae-in aurait développé des stratégies de lutte contre l’expansion de la maladie qui selon des observateurs, étaient pour le moins tendancieuses.

Le gouvernement sud-coréen aurait autorisé des applications récemment développées sur son territoire, à utiliser des données publiques pour permettre aux utilisateurs de voir à quel point ils pouvaient être proches de l’endroit où se trouvait un patient « Covid-19 confirmé », et donc logiquement de l’éviter si possible. Certaines d’entre elles pouvaient également renseigner sur la date à laquelle un patient a été confirmé atteint par la maladie, les données démographiques sur le patient et, surtout, une partie de son historique de localisation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité