Drame familial autour de l’émir de Dubaï : sa femme veut se protéger de lui

Un tribunal de Londres statuait ce jeudi contre le souverain de Dubaï, Mohammed ben Rachid al-Maktouma. Une action de la justice anglaise qui risquait de déstabiliser les relations diplomatiques avec les Émirats arabes unis, un proche allié du Golfe de Grande-Bretagne. Mais avaient tenu à statuer les juges, l’Emir aurait mené des actes tendant à terroriser son ex-épouse, et aurait chorégraphié l’enlèvement de leurs deux jeunes filles.

La princesse Haya désormais en sécurité ?

Selon les conclusions de la Haute Cour de Grande-Bretagne, le cheikh Mohammed ben Rashid al-Maktoum, 70 ans, aurait  mené une campagne soutenue de peur et d’intimidation contre son ex-femme, la princesse Haya Bint al-Hussein, la forçant à fuir à Londres avec leurs deux enfants.

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La princesse Haya Bint al-Hussein, 45 ans, fille de feu le roi Hussein de Jordanie était devenue la deuxième épouse officielle de l’émir et lui avait donné deux filles, Jalila, 12 ans, et Zayed, 8 ans. En avril 2019, la princesse Haya s’est enfuie avec ses enfants en Grande-Bretagne et, la première action qu’elle avait posé était de demander que ses filles soient désignées pupilles de l’Etat britannique afin de contourner d’éventuelles représailles de l’Emir et les actions en justice menées par le cheikh Mohammed pour tenter de lui ramener les enfants à Dubaï.

Ce jeudi donc, Sir Andrew McFarlane, président de la division de la famille de la Haute Cour d’Angleterre et du Pays de Galles accédait à la demande de la princesse Haya et reconnaissait que la fuite de la princesse Haya avait été motivées par les actions de l’Emir qui depuis 2018 tendaient à «menacer, intimider, maltraiter et opprimer avec un mépris total de l’état de droit » son épouse en seconde noces.

L’émir aurait après la décision fait dans une déclaration publiée aux médias. Dans sa déclaration, l’émir également Premier ministre et ministre de la Défense des Émirats arabes unis (EAU), n’avait nullement fait mention de celle qu’il avait déclaré être pour lui « déjà morte ». Se contentant de déclarer que «Cette affaire concerne des questions hautement personnelles et privées concernant nos enfants » et que ses actions jusqu’ici avaient pour principal objectif de «  protéger l’intérêt supérieur et le bien-être des enfants ». Mais les décisions de ce jeudi de la Haute Cour, selon lui, n’avaient fait qu’attirer « l’attention des médias » sur ses enfants, omettant de les protéger « de la même manière que les autres enfants dans les procédures familiales au Royaume-Uni sont protégés ».

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