Vivant dans une situation de misère, une étudiante guadeloupéenne en France se demande si elle ne va pas se prostituer afin de subvenir à ses besoins. C’est dans une lettre ouverte publiée par le groupe UBS en luttes le 5 mars dernier que l’étudiante nommée pour la circonstance Clémentine a raconté son histoire. Âgée de 19 ans, Clémentine est étudiante en première année de licence en Lettres moderne à l’Université Bretagne Sud de Lorient.
Bénéficiaire d’une bourse, Clémentine est venue en Août 2019 en France pour les cours avec un cursus d’accompagnement personnalisé. Avec des parents modestes, Clémentine a des difficultés à joindre les deux bouts avec son allocation mensuelle de 455 €. Ne bénéficiant pas de logement étudiant de la part du CROUS, elle a dû louer sur fonds propre un studio de 18m2 au prix de 350 euros. La moderniste a précisé par ailleurs dans sa lettre qu’elle bénéficie d’une Aide personnalisée au logement (APL) de 282 € par mois. Mais dans ces fonds, elle a précisé qu’elle doit encore payer des factures de 150 € le mois. « Une fois mes factures payées au début du mois, je dois finir le mois avec 50 euros » a-t-elle notifié.
Les suggestions des internautes
En effet, c’est face à cette situation que l’étudiante, ne pouvant se nourrir convenablement et se « soigner correctement », a affirmé dans sa lettre: « Je me questionne à l’idée de me prostituer pour avoir un peu d’argent». Une déclaration qui a ému des dizaines d’internautes.
La situation de la jeune montre à suffisance que les étudiants français vivent de plus en plus dans une situation de précarité.
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