Quelques jours après l’entrée en vigueur des mesures de confinement prises par les autorités françaises pour limiter la propagation du virus Covid-19, un gendarme confie toute la peine qu’il a à faire respecter les différentes indications dans son secteur. Au micro de nos confrères de Franceinfo, il a narré les différentes situations de violation des mesures prises par les autorités.
« Cela me met hors de moi »
A un moment donné, le gendarme qui pour la circonstance a été nommé « Thomas » n’a pas caché sa colère face à l’insouciance de certains de ses compatriotes qui ne semblent pas comprendre l’enjeu de la mesure de confinement. « C’est aberrant de voir des gens se promener encore à la plage alors qu’il y a un virus. Cela me met hors de moi », a-t-il confié lors de l’entretien.
« C’est une obligation, c’est pour la santé publique, pour qu’on puisse sortir de ce virus qui cause des ravages énormes. Ils n’ont rien compris. », fait-il remarquer. Selon ses confidences, nombreux sont les Français qui continuent de mener leurs vie comme si de rien n’était.
La verbalisation vient en dernier ressort
Il indique qu’il n’est pas rare de voir « des familles se promener avec deux enfants en bas âge. Ils sont en jeans, avec des poussettes et des enfants, mais ils nous disent que c’est une ‘activité sportive ». Il affirme que les cas qui sont les plus fréquents sont ceux qui ont gardé leurs habitudes de tous les jours mais qui disent lors des contrôles qu’ils vont faire des courses ou faire du sport.
Il fera par la suite remarquer que la sanction ne tombe que lorsque ces personnes déjà en infraction s’illustrent par le manque de courtoisie. La verbalisation est selon lui le dernier recours après l’échec des conseils et des mises en garde.
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