Le Bénin partage ses frontières avec des pays touchés par l’extrémisme violent. Il s’agit notamment du Burkina Faso, du Niger et du Nigéria. Pour l’instant, seul le Togo est épargné par ce phénomène qui endeuille les nations. Le Bénin qui a déjà pris la mesure de cette menace qui se trouve à ses portes, organise depuis quelques années, une conférence sur la sécurité intérieure.
Hier jeudi 05 mars, la troisième édition de ce rendez-vous s’est tenue à Cotonou. Il a pour thème : « le renseignement territorial et la prévention de l’extrémisme violent ». C’est le ministre de l’intérieur qui a lancé officiellement les travaux.
Dans son allocution, Sacca Lafia a indiqué que cette conférence représente un creuset de mobilisation des responsables des forces de sécurité publique autour des autorités politico-administratives que sont les préfets , les maires, les élus locaux et tous les autres acteurs afin de mener des réflexions stratégiques sur les menaces sécuritaires et préconiser des solutions appropriées de prévention et de riposte.
Les populations doivent jouer un rôle important dans le renseignement
Il a par ailleurs indiqué que le thème de cette conférence fait appel au renseignement qui est le pilier de la coproduction de la sécurité. C’est aussi le renseignement qui met en évidence le rôle déterminant des populations dans la prévention de l’insécurité en général et de l’extrémisme violent en particulier, informe le ministre.
C’est donc pour cela que les populations doivent être éduquées et formées afin qu’elles dénoncent toute personne suspecte pouvant mettre à mal la sécurité intérieure. Au cours de ces assises, les participants que sont les maires, les hauts gradés de l’armée, les députés, les têtes couronnées, les préfets et partenaires techniques et financiers vont peaufiner les stratégies afin de prévenir l’extrémisme violent.
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