Le coronavirus est une punition divine pour l’occident selon une ministre zimbabwéenne

Le coronavirus avait déjà infecté plus de 150 000 personnes dans le monde et en avait tué près de 6 000 depuis sa première détection en Chine en décembre dernier. Mais ce Samedi, lors d’un rassemblement dans la ville de Chinhoyi, dans le nord du pays, le ministre zimbabwéen de la Défense, Oppah Muchinguri, avait qualifié la pandémie de coronavirus d’ « œuvre de Dieu ».

Une punition divine

Pour le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Oppah Muchinguri, la pandémie mortelle du Coronavirus était un châtiment divin pour toutes les exactions des pays occidentaux. En 2002 et 2003, les États-Unis, soutenus par l’Union européenne, imposaient des mesures ciblées sur les membres gouvernement du Zimbabwe, notamment des sanctions financières, des interdictions de visas contre certaines personnes, et un embargo sur les contrats militaires.

Publicité

«Le coronavirus est l’œuvre de Dieu punissant les pays qui nous ont imposé des sanctions » avait déclaré en substance le ministre zimbabwéen. Pour Muchinguri, les européens et surtout les américains, étaient à cause du Covid-19, obligés de s’auto-confiner avec des répercussions importantes sur leurs économies. «Leurs économies sont en souffrance, comme ils ont fait souffrir la nôtre». L’Afrique subsaharienne avait jusqu’à présent échappé au pire de la pandémie, avec moins de 100 cas confirmés dans plus de 20 pays. Le Zimbabwe, lui n’aurait encore signalé aucun cas.

Des sanctions renouvelées

Le régime qui avait d’abord subi les foudres de l’administration américaine,  avait  été le régime despotique de l’ancien président du pays, Robert Mugabe, renversé par les militaires en novembre 2017. Mais dans la première semaine de ce mois de mars,  Le président américain Donald Trump prolongeait d’un an les sanctions contre le Zimbabwe.

M. Trump affirmant devant le Congrès, que les politiques du nouveau gouvernement, celui du nouveau président Emmerson Mnangagwa continuaient de représenter une menace « inhabituelle et extraordinaire » pour la politique étrangère américaine. Pour l’administration Trump les sanctions devraient rester en vigueur jusqu’à ce que le gouvernement Mnangagwa, ne modifie les lois qui au Zimbabwe « restreignaient la liberté des médias et interdisaient les manifestations ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité