Migrant tué : La Grèce rejette les accusations d’Erdogan

La Turquie, il y a quelques jours ouvrait les vannes d’une déferlante de migrants sur les frontières grecques, portes d’accès à l’Europe. La Grèce submergée avait due déployer des trésors de fermeté aux postes de police frontaliers pour empêcher à des milliers de migrants de passer ses grilles. Mais alors que les réseaux sociaux faisaient état de migrants décédés, Ankara avait tout de suite indexé Athènes l’accusant d’exactions policières. Des accusations que rejetait la Grèce.

Désinformation délibérée selon Athènes

Si dans la presse turque, il avait été fait état d’un enfant mort par noyade au cours de la traversée de la mer Egée par des migrants en provenance des côtes turques et d’un autre qui serait mort de blessures par balles ; aucunes précisions n’avaient été données sur les circonstances de la mort du refugié tué par balles. Mais Lundi, le président turc Tayip Erdogan accusait les autorités grecques de traiter inhumainement les migrants qui tentaient de traverser la frontière en autorisant à ses services de police de tirer à vue sur les réfugiés.

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Selon le président turc ce serait deux réfugiés qui auraient été tués par balle et un autre gravement blessé alors qu’ils tentaient de passer les frontières grecques. Des accusations réitérées, le lendemain par le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.  Le premier diplomate turc, ce mardi-là lors d’un point de presse aux côtés de son homologue britannique, avait déclaré en substance ; « Nous avons vu qu’ils (les forces grecques) tiraient sur les migrants, trois migrants ont été tués. Ils leur tirent dans le dos alors qu’ils s’enfuient ».

Des allégations tout de suite démentie par Le porte-parole du gouvernement grec, Stelios Petsas, qui sur son compte twitter écrivait ce mardi : « Aucun tir n’a été opéré par les forces frontalières grecques contre des individus qui tentent d’entrer illégalement en Grèce. Le contraire n’est rien d’autre qu’une désinformation grossière et délibérée ». Pour le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, ce serait plus tôt Ankara qui ferait figure de « trafiquant officiel de migrants » en encourageant délibérément les migrants à se diriger vers la frontière grecque. Depuis Samedi, ce seraient plus de 18 000 migrants qui seraient arrivés aux frontières grecques depuis la Turquie.

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