Nucléaire : L’AIEA met la pression sur l’Iran

L’Agence internationale de l’énergie atomique a décidé d’accentuer la pression sur Téhéran. En effet, l’AIEA, dirigée par Rafael Mariano Grossi, a confirmé avoir demandé à l’Iran d’autoriser la venue prochaine d’inspecteurs de l’Agence, afin que ces derniers aient accès aux données de deux sites nucléaires.

Soupçonnés d’abriter des activités nucléaires non déclarées, ces sites nucléaires sont dans le viseur des autorités internationales qui, par la même occasion, souhaitent s’assurer que Téhéran respecte bien ses engagements en matière de coopération sur le sujet. Problème, les deux sites visés par l’AIEA n’ont pas encore été examinés par les experts, ces derniers s’étant vu refuser les inspections au mois de janvier dernier. 

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L’AIEA met la pression sur Téhéran

Face au risque de voir Téhéran cacher des informations, Grossi a haussé le ton, réclamant de Téhéran, une pleine coopération. Selon ce dernier, l’Iran nuit à la crédibilité de l’AIEA, l’empêchant de faire pleinement son travail. Toutefois, pour Téhéran, pas question de fléchir. Selon le pouvoir iranien, les accords signés en 2015 ne sont plus en vigueur depuis que le gouvernement américain ait confirmé son retrait du traité. Pire encore, Téhéran accuse l’AIEA d’agir à la botte de Washington et du gouvernement israélien.

Le nucléaire, une question délicate

Une attitude qui ne devrait pas arranger la situation, déjà bien tendue depuis plusieurs semaines d’autant que, en ce qui concerne les activités nucléaires déjà vérifiées et sous contrôle, Téhéran accepte très facilement de voir des enquêteurs de l’AIEA accéder à ses sites. De quoi renforcer les suspicions à l’encontre des activités du régime d’autant que le 5 janvier dernier, l’exécutif iranien a annoncé se retirer du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Si rien n’a changé en ce qui concerne les restrictions imposées à Téhéran sur ses activités nucléaires, il semble acquis que le régime iranien se réserve le droit d’agir comme bon lui semble dans les semaines, les mois à venir.

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