Dans une série d’interrogations lancées sur twitter ce lundi, l’ambassade de la Chine en France a incriminé les USA d’être à l’origine de la pandémie du coronavirus dont il y a quelques jours, la Chine était l’épicentre. Ces accusations ne sont en effet qu’une reprise de celles que Pékin avait portées à l’endroit des mêmes USA. « Combien de cas de Covid-19 y avait-il parmi les 20.000 morts de la grippe qui a commencé en septembre dernier ? » s’est-elle demandée dans une suite de questionnements qui sont à la fois des affirmations.
Les États-Unis n’ont-ils « pas tenté de dissimuler la pneumonie de nouveau coronavirus par la grippe ?» s’est interrogée encore l’ambassade sur le réseau social qui est actuellement hors d’usage en Chine à cause des informations tous azimuts qui circulaient à propos de la pandémie.
A propos de l’origine de ce virus qui place désormais l’Italie au premier rang des pays les plus contaminés au monde, la Chine et les États-Unis s’accusent mutuellement. En décembre 2019, dans les débuts de la pandémie, le président américain Donald Trump au cours de ses sorties l’avait qualifié de « virus chinois » au désavantage de Pékin.
Des « rumeurs abracadabrantes »
Le 13 mars dernier, Zhao Lijian, un des porte-paroles du ministère chinois des Affaires étrangères avait accusé l’armée américaine d’avoir introduit le virus sur leur territoire, au cours des jeux mondiaux militaires d’octobre, plus précisément à Wuhan, point de départ de la propagation du virus en Chine d’après plusieurs scientifiques.
Washington quant à lui a aussi incriminé Pékin d’avoir semé des « rumeurs abracadabrantes » sur la source du virus et d’avoir fait émerger des théories du complot qui est relayé par les réseaux sociaux.
Par ailleurs, l’ambassade chinoise en France a manifestement fait un lien entre la propagation du virus en Chine et la « fermeture surprise en juillet dernier du plus grand centre de recherche américain d’armes biochimiques, la base de Fort Detrick au Maryland ». Elle a ajouté que les premiers cas d’infection détectés en Australie venaient des USA.
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