Prise d’otages en Russie en 2002 : Poutine honore une française

Le 23 octobre 2002, une cinquantaine de rebelles tchétchènes prennent d’assaut un théâtre de Moscou, prenant en otage plus de 900 personnes lors d’une représentation à guichets fermés d’une comédie musicale populaire. Après plus de deux jours de siège, les otages seront finalement libérés à l’issue d’un sauvetage controversé. Un épisode noir de la vie mondaine de la capitale russe où se serait néanmoins distingué une française.

Une française décorée

Selon le Kremlin, madame Catherine Ivanov épouse Trotignon, 65 ans, aurait « personnellement » aidée « au sauvetage d’enfants pendant la prise d’otages » d’Octobre 2002. Aussi, le président russe, Vladimir Poutine, aurait-il décidé par décret de faire d’elle, un membre de l’Ordre de l’Amitié pour « son attitude citoyenne » lors des évènements. Dame Catherine Ivanov-Trotignon, aujourd’hui correspondante du CNES (Le Centre national d’études spatiales) à Bruxelles, aurait été au moment de l’attaque, l’Attachée spatiale à l’ambassade de France à Moscou.

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En 2002, le deuxième acte de la comédie musicale « Nord Ost » ne faisait que commencer au Palais de la culture de Moscou, quand un homme armé montait sur scène et tirait une salve de mitrailleuse en l’air. Les terroristes, dont des femmes, avaient déclarés être des membres de l’armée tchétchène et porteurs d’une revendication : que les forces militaires russes commencent un retrait immédiat et complet de la Tchétchénie, une région déchirée par la guerre située au nord des montagnes du Caucase.

Un sauvetage controversé

Après un siège  de 57 heures au théâtre Dubrovka, les forces spéciales russes encerclait et attaquait le théâtre le matin du 26 octobre.  Grâce à un puissant gaz narcotique pompé dans le bâtiment, les force spéciales réussissaient à neutraliser la plupart des assaillants et libérer plus de 700 otages. Mais jusqu’à 130 otages seraient également décédés, beaucoup d’entre eux étant selon les rapports « morts étouffés leurs propres vomissures ou par obstruction de la langue après avoir été trop longtemps inconscients dans des positions dangereuses ».

Selon la Cour Européenne des Droits de l’Homme en 2011, la Russie aurait violé le droit à la vie des survivants du siège en montant une opération de sauvetage bâclée. Le tribunal avait déclaré que la décision du Kremlin d’utiliser le gaz et d’assaut le théâtre était certes justifiée au regard des circonstances, mais avait jugé que l’opération de sauvetage avait manqué de prévoir une aide médicale insuffisante et que les autorités n’avaient pas par la suite suffisamment, enquêté sur des allégations crédibles de négligence.

3 réponses

  1. Avatar de Trotignon Catherine
    Trotignon Catherine

    Tout cela est exact vous pouvez donc changer le “aurait” en “a”
    Cordislement

    1. Avatar de Trotinette Pauline
      Trotinette Pauline

      Oui Trotignon vous avez raison

  2. Avatar de elsassfrei
    elsassfrei

    Bravo aux forces spéciales russes, c’est la seule façon de faire

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