Du côté de New York, la situation est dramatique. En effet, le covid-19 fait des ravages et les autorités ne savent plus vraiment où donner de la tête alors qu’à ce jour, aucun vaccin n’existe encore. Résultat, le New York Blood Center (NYBC) a confirmé l’information selon laquelle il allait devenir la première banque du sang, collecté auprès des personnes ayant guéri du nouveau coronavirus.
De fait, les médecins auront l’occasion de prélever les anticorps au sein des échantillons sanguins des personnes ayant accepté de donner leur sang afin de les injecter aux malades. De fait, le système immunitaire d’une personne atteinte par le nouveau coronavirus aura l’occasion de bénéficier de ces injections afin de combattre au mieux la maladie et augmenter ses chances de guérison. Un traitement actuellement mené sous forme de test qui, s’il se révèle être efficace, pourra être déployé à l’échelle nationale.
New York ouvre la première banque du sang covid-19
Une information confirmée par le Dr Beth H. Shaz, directrice médicale et scientifique du NYBC, mais également par Andrew Cuomo, le gouverneur de l’État, qui a reçu l’autorisation de la FDA, la Food and Drug Administration. Une méthode qui n’est toutefois pas révolutionnaire puisque cette technique a été utilisée en 1918, à l’époque où la grippe espagnole sévissait partout dans le monde.
L’Europe, elle aussi sur le pont
Une nouvelle technique susceptible de permettre de soigner le covid-19, alors que de nombreux tests sont déjà réalisés et menés un peu partout dans le monde. Outre ces transfusions sanguines, les traitements à la chloroquine sont expérimentés aux USA et en France alors que l’Europe elle, teste également les effets du remdesivir, médicament travaillé à l’époque d’Ebola, le ritonavir et enfin, le lopinavir.
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