Noël Chadaré rumine encore sa colère contre la 7è législature de l’Assemblée nationale. Dans une récente interview accordée au journal Fraternité, le secrétaire général de la Cosi-Bénin a vertement critiqué cette législature. A l’en croire, elle était celle « de toutes les calamités ». « Si nous n’allons plus en grève, c’est parce qu’il y a eu des lois qui nous sont tombées sur la tête. Des lois votées par la législature précédente, la législature de toutes les calamités. Aujourd’hui, les difficultés du Bénin se sont liées à ces lois » a clairement fait savoir le patron de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin.
Il assure que ces textes ont consacré le recul de la liberté syndicale au Bénin. Aujourd’hui, la marge de manœuvre des travailleurs est réduite, déplore-t-il mais sans perdre espoir. En effet, l’homme espère que ces lois seront revues parce qu’actuellement, il ne sert pratiquement à rien d’aller en grève. « On vous dit que vous ne pouvez faire que deux jours de grève dans un mois. Or, on connaît nos dirigeants. Ils mettent du temps avant d’accéder à la demande et vous allez faire grève pour rien » se désole le syndicaliste.
“A la Sonacop et Bénin-Télécom, nous allons constater que beaucoup vont perdre leur emploi”
Il fait par ailleurs savoir que les travailleurs sont mécontents. Le travail aujourd’hui, est selon lui, menacé. « On a vu des entreprises, les sociétés, beaucoup de gens sont déflatés, ont perdu leurs emplois. En perspective, à la Sonacop et Bénin-Télécom, nous allons constater que beaucoup vont perdre leur emploi. Et ça, c’est un peu la désolation pour les travailleurs qui voient leur travail menacé » explique-t-il. Les choses sont encore plus compliquées pour eux, en cette période de coronavirus informe M Chadaré.
A l’en croire, les prix des denrées alimentaires ont flambé. L’Etat de son côté n’a même pas en projet d’augmenter l’indice salarial. « Dans le monde du travail il y a un malaise, les moyens sont faibles, on a réduit notre pouvoir d’achat et il y a une pression fiscale sur nos poches » fait savoir le syndicaliste.
o dévi éta sigbé légba vi nin nin, o bé yé tonnan OUMAROUUUUU
Diarasoulé , mitomin yibo va ma kissi nonhô , honvi honton elanakô
Chadaré va là-bas , tu as fait venir talon , maintenant il te dit : ” tu vas en souffrir mais tu ne pourras rien ” atchonkui
Je me demande si houngbedji dort bien durant sa retraite forcée
Je viens juste vous rassurer, je dors tranquille pètè!
Nan a dégbon non vi o noukoun golo golo é bayu a té
La grève vous manque comme si c’était votre repas ou votre respiration quotidienne…En tout cas, c’est terminé ces désordres qui ont fait reculer notre pays alors que les autres avançaient…Talon est le sauveur du peuple béninois
Merci Dodjivi
Ah Dodjivi, vous avez oublié de nous dire qui était l’instigateur, le commanditaire et le financier de ces grèves qui ont fait reculé le pays. Vous voyez combien de fois c’est au pays que vous avez fait du mal et non à un individu. La rupture arrive et prive tout le monde de ce que ces acteurs avait utilisé pour détruire l’autre. Il faut vivre longtemps pour entendre, voir une chose et son contraire avec la rupture
Merci