La Chine se remettait tout doucement des de la pandémie du nouveau coronavirus, dont elle avait été l’épicentre, et qui avait fait des milliers de morts et des centaines de milliers de personnes infectées sur son sol. Depuis, le géant asiatique, se portait volontiers au secours des autres nations touchées par le Covid-19. Mais ce mardi, un organe international de presse révélait que des africains résidants dans un hub commercial chinois auraient été victimes de « discriminations » sur fond de lutte contre la pandémie.
La Chine contre les africains ?
Dans les faits, des africains, pour certains résidents ou pour d’autres simples visiteurs, auraient eu la vilaine surprise de se voir éjecter de leur domicile sous prétexte qu’ils seraient des vecteurs potentiels de transmission du covid-19. Ces évènements se seraient déroulés dans leur grande majorité, ce mardi dans la ville de Guangzhou, au sud de la Chine. Selon des leaders de la communauté qui s’étaient confiés au média britannique, des personnes qui se seraient présentés comme étant des autorités sanitaires de la ville, auraient signifiés à de nombreux ressortissants africains dans la ville qu’ils devaient se plier aux mesures sanitaires du pays. Et alors que certains étaient mis en quarantaine forcée, à d’autres il aurait été demandé de libérer purement et simplement leur chambres d’hôtel ou leurs domiciles.
Pourtant, la Chine avait toujours dit et montré sa volonté de venir au secours du continent, alors que le nombre de cas d’infection confirmés en Afrique avoisinait les 10 000 cas et ce dans 52 pays. Il y a deux semaines, c’était le milliardaire chinois, Jack Ma, fondateur du géant chinois du e-commerce ‘’Alibaba’’ qui envoyait vers les pays africains , plus d’un millions de kits de tests et près de 600 000 masques de protection. Lundi dernier , c’était 37,6 tonnes d’EPI et d’autres aides contre le COVID-19 qui seraient arrivés à Accra au Ghana dans le cadre d’une opération de secours à grande échelle du gouvernement chinois visant à fournir des fournitures médicales indispensables à 18 pays africains.
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