Ce jeudi 16 avril 2020, le gouvernement russe a autorisé sur son territoire l’utilisation officielle de l’hydroxychloroquine, médicament dérivé de la chloroquine, pour le traitement des patients atteints du Covid-19. C’est à travers un décret, que le gouvernement de Vladimir Poutine a donné l’ordre au personnel soignant, en notifiant que Pékin a fait don de 68 000 boîtes de l’hydroxychloroquine à la Russie.
Le gouvernement a rendu public le décret après un entretien téléphonique que le président Vladimir Poutine a eu avec son homologue Xi Jinping de la Chine. Le don fait à la Russie sera mis à la disposition de tous les hôpitaux impliqués pour le traitement, qu’ils vont utiliser pour les patients atteints du virus ainsi que ceux qui sont soupçonnés d’être atteints.
Afin d’avoir l’assurance de l’efficacité et de la sécurité du médicament, le gouvernement russe a chargé l’agence du contrôle des services médicaux pour sa vérification. L’hydroxychloroquine ainsi que la chloroquine dont l’usage contre le Covid-19 fait actuellement objet de débat dans le monde entier, est reconnue depuis plus d’une dizaine d’années pour son efficacité contre le paludisme, une maladie provoquée par l’anophèle.
De graves effets secondaires
Outre ses propriétés antivirales, l’hydroxychloroquine ainsi que la chloroquine ont de graves effets secondaires, surtout quand la dose administrée aux patients est très élevée, et plus dangereux encore lorsqu’elles sont associées à d’autres médicaments. Pour son usage contre le virus, les avis sont encore partagés dans le rang des scientifiques. Pour le moment, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne l’a pas encore validé et a invité les uns et les autres à attendre une validation scientifique rigoureuse.
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