Thomas Modly, secrétaire à l’US Navy, a présenté sa démission à l’exécutif. En effet, ce dernier a été vivement critiqué pour avoir relativement mal géré la crise de contaminations au coronavirus survenue au sein du porte-avions nucléaire Theodore Roosevelt. De fait, Mark Esper, ministre américain de la Défense, a confirmé que ce dernier ne ferait plus partie de l’organigramme.
Sur les réseaux sociaux, le ministre a confirmé cette information, ajoutant qu’il avait accepté la démission de Thomas Modly qui souhaitait aider l’US Navy à aller de l’avant et à ne pas empêcher l’armée de passer à autre chose. Malheureusement, sa présence et les fortes critiques autour de la gestion de cette crise sanitaire auraient été de trop pour les forces armées américaines. Pour rappel, Thomas Modly est accusé d’avoir voulu « étouffer » l’affaire des contaminations au covid-19 au sein d’un navire militaire.
Thomas Modly, des décisions hasardeuses
Brett Crozier, capitaine de vaisseau, a effectivement appelé le gouvernement a vite réagir après que plusieurs cas de contaminations au covid-19 aient été enregistrés dans son navire, croisant dans les eaux de l’île de Guam, dans le Pacifique. C’est via une lettre que ce dernier a appelé l’exécutif a vite prendre des mesures visant à favoriser l’évacuation de son bateau. Selon lui, les marins présents ne sont engagés dans aucune guerre et n’ont, de fait, pas le droit de mourir ou de mettre leur vie en jeu afin de satisfaire les demandes de l’exécutif qui lui, ne ferait pas grand-chose pour leur venir en aide.
Un appel finalement entendu
La hiérarchie a toutefois entendu l’appel du capitaine Crozier et a accepté de revoir sa copie. De base, ce dernier souhaitait l’évacuation de tous les marins présents à bord, mais sa demande a été plusieurs fois rejetée, la Navy américaine préférant évacuer les malades avérés du covid-19. Toutefois, les tests se sont accélérés et une grande partie du personnel de bord a eu la chance d’être prise en charge sur la terre ferme. Une nouvelle très bien accueillie par les marins, qui ont d’ailleurs célébré leur chef au moment de son départ, lui qui a donc été révoqué par Thomas Modly.
À cette mauvaise décision s’ajoute également son portait des médias, dressé au vitriol. Se rendant à Guam, Modly a effectivement tenu un discours à l’encontre des marins concernés par cette affaire. Selon ses dires, les forces armées ne devraient en aucun cas faire confiance aux médias américains, trop partiaux puisqu’ils suivent une ligne politique déjà bien prédéfinie. Une attaque virulente qui aura fuité et qui lui vaut donc un départ précipité. Concernant le commandant Crozier, la décision de le réintégrer ou non sera prise dans les jours à venir, à la suite des conclusions apportées par l’enquête.
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